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Histoire du Lycée Fabert à Metz

Le Lycée Fabert est l’un des plus anciens de Metz. Il est situé dans le quartier des îles, derrière la place de la Comédie.

Son passé est intéressant, parce qu’à travers lui on comprend toute l’histoire de Metz et de la France au 19e siècle.

Du religieux au scolaire

Une des revendications les plus conséquentes de la Révolution française était la suppression de tout ce qui rappelait la religion. Dans cette optique, de nombreux bâtiments religieux de Metz ont été supprimés.

L’abbaye Saint-Vincent ne fait pas exception. Alors elle devient une écurie, puis on y installe un lycée en 1804 : le futur lycée Fabert.

C’est Napoléon, en 1802, qui crée les lycées : le lycée Fabert sera donc un des premiers de Metz. A l’époque, il s’appelle le « Lycée impérial » et compte 405 élèves.

Puis, Napoléon meurt à Sainte-Hélène et un roi monte sur le trône de France, c’est la Restauration. Le lycée change de nom, on l’appelle le Collège Royal.

La France entre ensuite dans la 2de République et l’établissement reprend son nom de lycée.

En 1868, alors que le Second Empire est installé, le lycée s’appelle…le « Second lycée impérial ». Des classes s’ouvrent pour des études supérieures, notamment des classes préparatoires aux grandes écoles (aujourd’hui prépa, ou CPGE) qui existent encore.

Lors de l’annexion, de 1871 à 1918, le lycée Fabert est le Kaiserliches Lyceum. Le nombre d’élèves augmente, même si l’établissement n’accueille que des garçons.

Vers le lycée d’aujourd’hui

Dans l’entre-deux guerres, puis pendant la seconde guerre mondiale, le lycée change encore de nom. Enfin, il prend son nom actuel, le lycée Fabert, et accueille 1200 élèves en 1956.

Il se spécialise dans les matières scientifiques en construisant un Palais des Sciences, et ouvre ses portes aux filles en 1971.

Pourtant, il conserve sa réputation de lycée de garçon, tandis que Georges de la Tour était un lycée pour filles.

Aujourd’hui, en 2011, c’est un des lycées les plus connus de Metz. Il a gagné un certain prestige grâce à son histoire et son ouverture aux cycles du supérieur.

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