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Maréchal de Fabert

Abraham de Fabert d’Esternay est un des plus grands maréchal de France du XVIIème siècle Français.

Par sa naissance à Metz en 1599, il a donné son nom à l’une des plus grandes écoles de la ville : le lycée Fabert.

Entré dans l’armée à 14 ans, il se distingue tout au long des années par ses faits d’armes et ses participations aux victoires contre les ennemis de la France, et monte au fur et à mesure en grade sous les yeux du roi Louis XIII.

Un Louis XIII qui dira de lui : « Monsieur de Fabert a des talents admirables. Il promet plus qu’on espère et fait plus qu’il ne promet« . On lui confiera la garnison de Metz, avant de le poser comme gouverneur de la ville.

A 55 ans enfin, après la victoire du siège de Stenay, il reçoit enfin le grade de maréchal par Louis XIV, et c’est alors le premier roturier à y accéder.

En effet, son père Messin, était un grand imprimeur, plusieurs fois maitre-échevin de la ville. Mais non un noble.

Pourquoi ai-je choisi de vous présenter le maréchal de Fabert ? Un militaire comme les autres me direz-vous, même s’il fut particulièrement doué et victorieux.

Pour moi il méritait d’être là car, et peut-être pouvons-nous y voir une trace de ses origines modestes, ce fut un de ces rares maréchal, qui connaissait le prix du sang.

Tout au long de sa vie et de ses victoires, il a sut protéger au plus ses soldats. Il a toujours voulut éviter que le sang ne coule.

Quand le sang devait couler, il n’hésitait alors pas à accompagner ses hommes. Ses nombreuses blessures le prouvent.

D’une grande culture également, des mathématiques à la philosophie, de l’histoire aux langues étrangères

Ce fut lui qui dit également, par un trait d’humour : « J’aime mieux dire des sottises que d’en entendre, n’étant pas assez patient pour entendre celles des autres !« .

Enfin, sur la fin de sa vie, Louis XIV lui proposa d’abord la Cordon Bleu, une médaille très importante mais réservée aux nobles : le roi acceptait de fermer les yeux sur le fait qu’il n’en soit pas un, mais Fabert sut refuser.

Il ne voulait pas accepter une médaille d’honneur, en bafouant le sien.

Ensuite, pour les mêmes raisons, c’est nombre de charges officielles à la cour à Versailles qu’il refusa. I

Il mourut enfin d’une pneumonie à Sedan où il avait été placé comme gouverneur, en 1662.

Une rue de Metz, sa ville natale, porte son nom, et une statue sur notre importante place d’arme, entre cathédrale et Hotel de ville, lui a été élevé.


Illustrations : biographie.net ; ville de Metz ; A.N.C.R.E. ; Manu.

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