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Metz-Centre : le collectif Poncelet réclame toujours la fermeture des boîtes de nuit

Ce lundi 28 août 2023, le collectif Poncelet a tenu une conférence de presse au Club de la Presse de Metz. Composé de riverains de la rue Poncelet, de la Nexirue, de la rue aux Ours et de la rue Haute-Pierre, il poursuit sa lutte contre les nuisances provoquées par les discothèques.

Créé il y a un an et demi, le collectif déplore l’échec des négociations entre les différentes parties prenantes. Ses membres affirment que la situation continue de se détériorer et réclament à nouveau la fermeture des boîtes de nuit du centre-ville, dont l’Endroit et le Guess Club.

La conférence de presse du collectif Poncelet donnée le 28 aout 2023 à Metz

Le collectif a compilé des vidéos et des témoignages illustrant les incivilités qui surviennent fréquemment dans les rues du jeudi soir au dimanche soir.

L’objectif est de dénoncer le vacarme engendré par la foule nocturne, les cris des individus ivres, les rixes et les violences régulières que les habitants subissent.

Cette situation a un impact sur le bien-être et la santé des riverains qui sont constamment réveillés par les nuisances sonores et craignent pour leur sécurité. La frustration grandit et le collectif Poncelet durcit son discours après avoir tenté de trouver des compromis lors de plusieurs réunions.

Alexandre PERLMUTTER, président du collectif Poncelet :

Une rupture des négociations

Malgré plusieurs réunions avec la mairie, les responsables de discothèques et l’UMIH (Union des métiers de l’industrie de l’hôtellerie), aucune solution concrète n’a émergé, selon le collectif.

L’arrêté municipal en vigueur, qui prévoit la fermeture des boîtes de nuit du centre-ville à 4h du matin, est jugé insuffisant par les riverains. Les nuisances n’ont pas diminué, mais se sont simplement déplacées. Le pic de perturbations n’est plus entre 5h et 7h du matin, mais plutôt de 3h à 5h30.

Situé à proximité du palais de justice, de la maison Verlaine et de la cathédrale, le quartier est sur le point de devenir une zone de non-droit, selon Alexandre PERLMUTTER.

Les membres du collectif, qui ont déjà interpellé le maire de Metz, François GROSDIDIER, le préfet de la Moselle, Laurent TOUVET, et le ministre de l’Intérieur, Gérald DARMANIN, sont désespérés par le manque de réactions des pouvoirs publics.

Ils revendiquent la fermeture des boîtes de nuit ou leur déplacement vers des zones péri-urbaines. Cette deuxième solution a déjà été évoquée par le maire de Metz.

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2 commentaires

  1. Si la police municipale est aussi efficace rue Poncelet que place saint simplice et place saint louis, alors je ne m’étonne plus de cette situation dégradée !!!

  2. C’est n’importe quoi! J’habite rue haute pierre je suis donc je suis également concerné. Je ne fréquente aucun de ces établissements car j’ai passé l’âge, mais Il y a toujours eu des discothèques à Metz, il y en avait même beaucoup plus avant et cela ne posait pas de problème. Vous souhaitez vraiment qu’il n’y ai plus aucun loisirs pour la jeunesse? 2 ans de Covid ne vous ont pas suffit?? Vous regrettez le confinement peut être, eh bien dans ce cas déménagez à la campagne, quoi que vous risquez de créer un autre collectif contre les coqs chantant à 4h du mat! Au lieu d’essayer d’empêcher les gens de s’amuser retournez vous contre vos propriétaires qui n’ont pas isolé correctement vos appartements et installés du double vitrage! oui, si j’ouvre la fenêtre j’entends du bruit, c’est normal j’habite en ville, mais quand je la ferme je suis chez moi. Bref, vous n’êtes pas des citadins alors déménagez ailleurs!

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