Actualité locale & société

Discothèques à Metz : un collectif souhaite des fermetures et un conseil de la nuit, le conseil municipal se prononce

Pour le collectif Poncelet de Metz, créé par plusieurs habitants de la Nexirue, de la rue aux Ours et de la rue Haute Pierre, il y a un avant et un après Covid. Depuis le retour à une « vie normale », quatre jours par semaine, ils disent subir « cris, incivilités et insultes de la clientèle souvent très alcoolisée à la sortie des 3 discothèques avoisinantes » situées dans un périmètre de 50 mètres l’une de l’autre.

Le collectif indique que des courriers recommandés, des vidéos et des plaintes ont été adressées au préfet de la Moselle en 2022 pour l’informer de la situation, mais celles-ci seraient restées sans retour. Ces informations, réfutées par le préfet Laurent TOUVET lors d’un déjeuner de presse du 17 janvier (interview à écouter ici), ont amené le collectif à organiser une nouvelle conférence de presse mardi 24 janvier 2023. Un collectif qui attend désormais un retour du Haut Fonctionnaire et de réelles propositions.

Le point a été abordé en conseil municipal le 26 janvier 2023, via le dépôt de deux textes sur le sujet.

Fermetures et création d’un conseil de nuit

Toujours en attente d’une action concrète de la part des autorités compétentes et d’un rendez-vous avec le préfet, le collectif propose la création d’un conseil de nuit comme cela existe dans d’autres villes comme Strasbourg, Lille ou encore Nantes, pour assurer la protection des riverains, de la clientèle, d’assurer les heures de fermeture et empêcher les dérives.

« Les boites de nuit doivent être punies… Nous souhaitons toujours des fermetures de discothèques en attendant de trouver des solutions et la mise en place d’un conseil de nuit…

On a le droit de dormir, d’habiter chez nous, d’aller travailler en forme. »

insiste Alexandre PERLMUTTER, président du collectif Poncelet

Alexandre PERLMUTTER, Président du collectif Poncelet à Metz, en dit plus et répond au préfet de la Moselle :

Une proposition de création d’un conseil de la vie nocturne de la ville de Metz reprise par Jérémy ROQUES de l’opposition municipale du groupe UNIS lors de ce conseil municipal du 26 janvier. UNIS qui nuance cependant le point de vue, sur la nécessité de travailler avec les professionnels qui font partie d’un écosystème actif tant pour l’attractivité de la ville que pour ses aspects économiques et les emplois qu’il maintient.

La municipalité met la pression sur les gérants de trois discothèques

Du côté du maire de Metz, si les contrôles sonores et la restriction des horaires d’ouverture des établissements concernés sont au programme dans la limite des prérogatives de la ville, on signale que les rencontres entre les protagonistes s’organisent sous l’impulsion de la municipalité afin de trouver une solution, et que le conseil de quartier constitue l’instance consultative de référence, écartant ainsi l’idée d’un conseil de la vie nocturne.

En complément, François GROSDIDIER demande aux acteurs de prendre leurs responsabilités et toutes les mesures nécessaires, un message adressé spécifiquement aux gérants des discothèques (L’Endroit, le Noir et Blanc, et le Guess) en cause sur le périmètre le plus problématique. Sans résolution rapide, le Préfet sera sollicité pour prononcer une fermeture administrative.

Personnalité(s) :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page