Economie & emploi

Les salariés d’Ecomouv’ demandent du concret à l’Etat « de façon urgente »

Les salariés d’Ecomouv’, représentés par 3 syndicats (CGT, CFDT, FO), se sont réunis ce lundi 15 décembre 2014 au Conseil Régional de Lorraine, en présence de Jean-Pierre Masseret, pour rappeler quelles étaient leurs attentes vis-à-vis de l’Etat après l’annonce formulée par Ecomouv’ de la suppression de tous les emplois.

Ecomouv-CR

Cette rencontre entre la presse et les représentants des syndicats des salariés d’Ecomouv’ a aussi été l’occasion de préciser qu’une lettre avait été envoyée au Préfet ce vendredi 12 décembre, rappelant l’urgence du besoin de réponses quant aux promesses qui ont été formulées par l’Etat :

Eric Bouthier, délégué syndical CFDT, est clair sur le sujet :

« Il faut qu’on sache de façon urgente quelles sont les promesses qui peuvent être tenues ou si elles sont juste là pour calmer les salariés »

Si le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) démarre ce mardi 16 décembre 2014, plusieurs promesses ont d’ores-et-déjà été faites par l’Etat, notamment en la personne de Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie. Elle évoquait en effet au début du mois dernier que l’ensemble des salariés de la société Ecomouv’ seraient payés pendant un an.

Mario Escumalha, délégué FO, fait le point sur la situation et sur les attentes des salariés.

Les élus locaux, et en particulier Jean-Pierre Masseret, évoquent quant à eux la possibilité d’une régionalisation du dispositif de l’écotaxe qui pourrait concerner des axes comme la RN4, l’A31, la RN59 ou encore la RN57.

Ce dernier n’a pas hésité pas à rappeler l’urgence de la situation :

« Il faut en effet une réponse rapide parce que dans un an ou deux ça n’a plus de sens. On est dans une situation de relative urgence »

Ecoutez Jean-Pierre Masseret expliquant ce que la Région peut faire en soutien aux salariés d’Ecomouv’ :

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Un commentaire

  1. Les larmes de crocodiles du PS et de l’UMP locales ne trompent personnes. Ceux là étaient d’accord sur le projet et sont responsables de cette situation ubuesque.

    La vraie gauche, celle qui se bat depuis de nombreux mois aux côtés des salariés, reprendra vite la main aux départementales et fera taire ces bonimenteurs vendeur de soupe.

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