L’allocution du Président de la République de ce mercredi 05 mars 2025 marque un tournant dans la façon dont la crise Ukrainienne sera traitée en France comme en Europe. Par voie de communiqué, envoyé rapidement après l’appel télévisé du chef de l’Etat, le président de la Région Grand Est a indiqué vouloir répondre présent, et s’organiser en fonction.
Franck LEROY a ainsi annoncé une mobilisation régionale en faveur de l’effort national, dans un contexte international marqué par de fortes tensions, et dans la continuité des initiatives déjà engagées, notamment dans le cadre du Pacte des Ruralités adopté en avril 2024.
L’objectif est d’assurer un meilleur ancrage des forces militaires sur le territoire, tout en soutenant le tissu industriel régional lié à la défense.
Un engagement renforcé avec l’armée
La première mesure annoncée prend la forme d’un protocole d’accord entre la Région et l’armée, qui sera soumis au vote des Conseillers régionaux le 27 mars prochain, visant à structurer un partenariat autour de l’industrie, de l’emploi et de l’ancrage territorial.
L’autre mesures annoncée dans le communiqué est constitué d’une mission spécifique au sein de Grand Est Développement, qui sera dédiée exclusivement à ces enjeux. Cette structure, qui accompagne déjà les entreprises et les filières stratégiques, devra adapter ses outils pour répondre aux besoins de l’industrie de défense et aux mutations économiques qui en découlent.
Une région à forte tradition militaire
Avec la présence de plusieurs bases et régiments sur son territoire, et bien qu’elle ait perdu beaucoup à l’occasion de la saignée voulue par le président Nicolas SARKOZY en 2010, le Grand Est joue un rôle clé dans la défense nationale, et Metz héberge le gouverneur militaire de la zone de défense Est, particulièrement concernée par la situation.
La région compte notamment 23 régiments de l’armée de Terre, ainsi que plusieurs unités de l’armée de l’air avec la Base Aérienne 113 de Saint-Dizier, qui accueille les avions Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace, la base aérienne 133 Nancy-Ochey (3ème escadre de chasse), le 1er régiment d’hélicoptères de combat de la Base aérienne de Phalsbourg-Bourscheid ou encore le 3ème Régiment d’Hélicoptères de Combat (RHC) d’Étain, en Meuse, des infrastructures d’importance stratégique.
Un soutien aux industries de défense
L’industrie de défense est également un secteur connu de l’économie régionale. Des entreprises comme Safran à Commercy participent à la fabrication de composants stratégiques pour l’armée française. En renforçant ses liens avec l’armée, le Grand Est espère favoriser le développement de ces industries et l’implantation de nouvelles structures, à la fois pour soutenir l’effort de défense, et pour dynamiser l’emploi local.
Avec cette initiative, comme l’affirme Franck LEROY, la Région Grand Est entend affirmer son rôle dans la mobilisation nationale. À travers un engagement renforcé avec l’armée et un soutien accru aux industries stratégiques, elle souhaite concilier sécurité nationale et dynamisme économique. Le vote du 27 mars au Conseil régional sera une étape clé pour concrétiser cet engagement.
Le Grand Est dispose aussi de la base aérienne 133 Nancy-Ochey avec la 3 ème escadre de chasse. Il s’agirait de pas l’oublier.
Nous voilà engagé dans le chemin de la 3eme.
Qui a écrit cette connerie.
Je travail chez Safran Commercy et je peux vous dire que nous faisons des Aubes et des Carters pour Airbus et Boeing.
En ce moment même le site est à l’arrêt pour grève.
Avant de publier une telle connerie, merci de vous renseigner.
Il est surprenant de citer la base 113 en oubliant la 133 beaucoup plus proche de Metz
Serait-il possible d’avoir un référendum sur ma question avant de gaspiller du pognon de dingue qu’on n’a pas pour une guerre qui ne nous concerne pas où un menace qui n’existe que dans la tête du poudré de l’Elysée ?
Merci!
Voilà qui ne va pas améliorer l’état des finances des hôpitaux de la région Grand Est …
A Langres, il paraît qu’ils vont réquisitionner le garage qui servait à délester les urgences, pour pouvoir y stocker un sous-marin…
Quelle merveilleuse idée suicidaire. Comme ça, on sera les premiers à être rayés de la carte par les bombes russes. Bien vu Franck Leroy !