1er jour dans le Jardin du Michel ! (photos)

Du 2 au 4 juin le Festival au Fond du Jardin du Michel 2011, envoie du son à Bulligny. Nous sommes partis à la découverte d’un évènement qui ne cesse de prendre de l’ampleur d’année en année.

Le festival du Jardin du Michel, JDM pour les intimes, a été créé il y a maintenant 7 ans. Une petite idée qui germe dans la tête du Michel, un personnage haut en couleurs, et surtout très chaleureux, qui décide d’organiser des concerts chez dans son jardin.

Aujourd’hui, le festival a grandi, il s’est fait son petit chemin pour devenir l’un des festivals de référence en Lorraine.

Changement de site, pour un plus grand jardin, le festival se dessine tranquillement comme le plus important de l’Est de la France. Attirant aujourd’hui 15 000 festivaliers, on peut dire que le nom du Michel est devenu célèbre!

Mais le JDM, c’est avant tout un état d’esprit. La saison des festivals a commencé et le nôtre n’est pas des moindres.

Plus qu’un événement culturel, le JDM se veut social. Les gens se mêlent, partagent, s’amusent, se rencontrent, le tout dans une ambiance familiale.

Si on peut retrouver cela dans beaucoup de festivals en France, le JDM est bien purement lorrain et fier de l’être! Le Michel nous accueille à la bonne franquette, mais nous offrant un spectacle de qualité!

Les artistes se mélangent, tous les styles sont représentés, de quoi plaire à tous, du plus jeune au plus âgé. Chanteurs et musiciens de tous horizons, ils viennent palper cet air ambiant tout particulier, que l’on retrouve dans ce genre d’évènement. Les Ogres de Barback en témoignent :

Les festivals nous permettent d’élargir notre public et de découvrir des artistes d’univers différents

Pour la 7ème édition, le soleil est revenu, tout exprès! Les journées s’annoncent belles et chaudes, contexte idéal. Bien que la pluie et la gadoue n’auraient certainement pas découragé les festivaliers, avec l’affiche d’ouverture de ce jeudi 2 juin.

Patrice évidemment, Les Ogres de Barback et leur générosité, et le célèbrissime Chinese Man, mais aussi des artistes régionaux à découvrir.

Du talent bien de chez nous, quoi que cosmopolite avec les messins Backstage Rodeo, les nancéens The Aerial et King Automatic.

Mais avant de découvrir les artistes, l’heure est au campement. Dès 12h, les bénévoles s’activent, les premiers visiteurs arrivent. Ça grouille de partout, on se prépare, on chante déjà.

Les campeurs découvrent les toilettes sèches, non sans quelques… incertitudes sur le fonctionnement. Et oui, le Michel il a une conscience écolo! Tout ce petit monde, il faut le responsabiliser. Principe de base, l’union pour une attitude saine.

Pas de déchets abandonnés en pleine nature, ni de comportements agressifs. Non la fête n’est clairement pas toxique, elle rassemble. Les campeurs sont solidaires, on se prête un marteau pour piquer la tente. On se renseigne, on s’entraide.

L’ambiance festive se ressent dès les premières heures. Le festival ouvre ses portes à 17h30, mais les festivaliers commence le before. La bière peut couler ce soir, on dort sur place!

Le camping prévoit d’ailleurs un grand nombre d’animations. Dès 14h, les festivités commencent pour les campeurs avec des ateliers, concerts, de la restauration dès le midi.

Et dès 2h du matin, en relais au festival, le camping reprend vie, propose de la restauration jusque 5h du matin, accompagnée de musique, bien-sûr!

Le JDM, c’est ça! Créer du lien, rire avec des inconnus. Les barrières tombent, les gens s’ouvrent! Convivialité exigée, personne ne se prend au sérieux. On est là pour se lâcher, c’est bientôt l’été, non?

On comprend mieux maintenant le succès des festivals. Difficile de trouver un espace aussi solidaire. Il ne dure que trois jours! Profitons-en!

L’heure approche… les festivaliers anticipent et s’avancent près des caisses. Chacun son pass, ou son passage, qu’il soit furtif ou au long cours. Les portes s’ouvrent!

Le JDM peut commencer, les visiteurs investissent le site. On commence par la buvette, les snacks, ça creuse toutes ces installations! « A la roots », on s’approche des scènes, pour s’abreuver de musique. Six heures de concerts, sur deux scènes, de quoi être rassasié!

En tout cas, on ne se perdra pas…

Les concerts peuvent commencer, tout le monde est en place! Dès les premières notes, les festivaliers se laissent guider par la musique. Une écoute attentive, un démarrage en douceur.

D’une scène à l’autre, les visiteurs se baladent,  marquent leurs repères. Mais les corps se bougent rapidement, on se déhanche sur les airs de The Aerial.

C’est ensuite au tour des Ogres de Barback d’investir la Grande Scène et nous distiller leurs airs de rock festifs et engagés.

C’est un véritable spectacle que nous offre les 4 frères et soeurs de Cergy-Pontoise. Les instruments changent à chaque morceaux, les artistes sont polyvalents!

Et leurs textes endiablés, plein d’humanité, semble emporter la foule du JDM. Les festivaliers se rassemblent, petits et grands dansent à l’unisson, et dans la joie bien-sûr!

Leif Vollebeck prend le relais sur la scène alternative. Ce bluesman vient apaiser les ardeurs rock’n roll du concert précédent. Un interlude tout en douceur, porté par une voix maîtrisée et pleine de charisme.

Son passage sur la scène est comme un souffle d’air, dans cette enchaînement de concert.

Et de l’air, le public en a besoin, car très vite après Leif Vollebeck, les festivaliers attendent avec une impatience palpable, la tête d’affiche Patrice.

Le grand reggaeman, très reconnu et apprécié en France, se fait scander par la foule qui ne demande qu’à jumper sur ses tubes.

Et l’artiste arrive, pour le plus grand bonheur de ses fans. C’est une ambiance de folie qui s’installent. La soirée est à son apogée. Le ton est donné!

Le public hurle et tous chantent les refrains célèbres de Patrice. De Soulstorm à Africanize Dem, en passant par Everyday is good, Patrice donne tout, il partage, et le public prend!

« Sur scène, je suis dans mon élément » Patrice

On y est! L’esprit même du festival nous habite. On se laisse emporter par cette vague d’enthousiasme. L’humeur est à la fête, la nuit ne peut que bien finir!

Les festivaliers danseront et chanteront jusqu’à en perdre la voix. Mais attention, il reste deux jours, il faudrait en garder un peu.

Le programme du week-end s’annonce tout aussi mouvementé, avec Sinsemilia at Aaron le vendredi, et Raggasonic et The Bloody Beetroots le samedi.

Et pour les plus téméraires, un after au camping jusqu’à 5h est prévu!

L’ouverture du JDM 2011, le jeudi 2 juin, s’est fait en beauté. Le public est bel et bien présent, les artistes sont ravis.