La première pierre de la future médiathèque « 507 » a été posée ce mercredi 05 février 2025 après la phase de curage et de démolition intérieure du bâtiment. Une nouvelle étape pour un projet particulièrement emblématique du nouvel éco-quartier à Montigny-lès-Metz, dont les esquisses avaient été dévoilée en juin 2024, et qui grandit en lieu et place de l’ancien quartier militaire Lizé après le départ du 4e régiment de hussards en 2012.







Les différents discours qui se sont succédés ont, chacun à leur manière, souligné l’importance du signal culturel, mais aussi l’exemplarité environnementale de ce projet de rénovation d’un patrimoine historique, qui devient progressivement la norme pour les projets communaux (écoutez plus bas, l’interview d’Armel CHABANE à ce sujet).
En cochant les cases de l’inclusivité avec une offre adaptée aux personnes en situation de handicap, de modernité des éléments qui se retrouveront dans les allées (livres, jeux vidéos, contenus multimédias), de qualité de cadre de vie avec une terrasse qui donnera sur un parc arboré, la médiathèque 507 est déjà séduisante alors que son état actuel autant que celui de ses abords sont encore en chantier. Jean-Luc BOHL, le maire de Montigny-lès-Metz en dit plus aux micros de la presse :
Jean-Luc BOHL aura profité de ce moment pour annoncer le nom du futur parc arboré de 1,2 hectares sur lequel la terrasse de la médiathèque. C’est le nom du poète et écrivain pour enfant Jacques Prévert qui a été retenu. Pour (re)découvrir les visuels présentant la future médiathèque 507, en extérieur comme en intérieur, cliquez ici pour lire notre article.
507, comme le numéro du régiment de chars de combat du colonel de Gaulle qui s’y trouvait
Comme la plupart du temps, les créateurs de nouveaux espaces évoquent le passé pour ancrer l’histoire dans le présent et le futur. C’est le cas des rues ou des bâtiments, et c’est donc le cas de la médiathèque 507, qui emprunte son nom au 507ème régiment de chars de combat du (futur) général de Gaulle, qui fut son commandant en 1937, dans ce même quartier Lizé lorsqu’il était encore colonel. Le discours de Jean-Luc BOHL, que vous pouvez écouter ci-dessous, permet de le mesurer :
Une ville qui se réinvente sur elle-même
Le phénomène de reprise des friches n’est pas prêt de s’arrêter. Bien au contraire, il devrait s’amplifier dans les années à venir au regard des mesures environnementales par l’intermédiaire desquelles les gouvernements Macron ont engagé la France dans une nouvelle ère d’urbanisme. Connue sous la mention « zéro artificialisation nette des sols », les mesures obligent les aires urbaines à arrêter de s’étendre sur de nouveaux espaces naturels, et à se tourner sur ses friches et espaces urbanisés délaissés pour y poser leurs projets de développement.
Armel CHABANE, maire de Bouzonville, qui représentait le président du Conseil Départemental à l’occasion de cette pose de première pierre, après nous avoir expliqué pour quelles raisons le département soutient pleinement le projet de la médiathèque 507, explique ce défi auquel les élus sont confrontés pour que leurs communes participent à l’effort environnemental.
En matière d’environnement, et au-delà de refaire vire un bâtiment âgé de 140 ans, délaissé 15 ans après que son régiment qui l’occupait ait été rayé de la carte militaire par Nicolas SARKOZY en 2008, la médiathèque 507 coche bien des cases vertueuses en terme de sobriété énergétique avec entre autres 168 panneaux photovoltaïques en toiture ou encore le raccordement au réseau de Chauffage Urbain.