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François Grosdidier se projette déjà au-delà des municipales 2026 à Metz

François GROSDIDIER, maire de Metz et président de la métropole, était ce mardi 6 mai 2025 l’invité du Club de la presse et de la communication de Metz-Lorraine. Au cours d’un déjeuner, il a échangé avec les journalistes qui ont évidemment abordé la question des municipales de 2026.

Sa possible candidature pour un second mandat était sur toutes les lèvres. Ses réponses ont laissé peu de place au doute.

François GROSDIDIER au déjeuner de presse du mardi 6 mai 2025.

« Pour l’instant, je suis au travail, aucune précipitation. Les Messins attendent autre chose de moi que de me lancer dans une campagne électorale », tempère le maire de Metz. Il ne cache toutefois pas qu’il envisage bien un second mandat.

« Il faudra bien que je pense à la campagne, mais ce n’est pas ma préoccupation du moment », précise-t-il, avant d’ajouter : « J’ai des idées sur ce qu’il faut faire, sur ce qu’on doit poursuivre, mais aussi des idées nouvelles ».

Il fait le point à notre micro sur les projets entrepris depuis 2020 et sur ce que devrait être, selon lui, la Metz de demain :

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François GROSDIDIER, ancien membre du parti Les Républicains, est aujourd’hui sans affiliation politique, une position qu’il assume pleinement. « Je n’ai plus d’étiquette, et la majorité de mes colistiers n’ont aucune appartenance politique. Mon parti, c’est Metz », affirme-t-il.

Esquissant les grandes lignes de ce que pourrait être un second mandat, François GROSDIDIER n’exclut pas d’aller plus loin. Il rappelle que certains « projets engagent la ville sur un horizon 2040-2050 » et que « même pour un troisième mandat éventuel, je serai plus jeune que Dominique GROS lorsqu’il a entamé son deuxième mandat ».

Concernant les municipales de 2026, l’édile a jusqu’au 1er septembre 2025 pour distinguer la communication de la collectivité de celle du candidat. Il n’est donc pas question pour lui d’entrer dans le jeu électoral dès à présent. Il faut néanmoins s’attendre à une multiplication des inaugurations dans les mois à venir, jusqu’à l’annonce officielle de sa candidature. Les règles des financements en lien avec la communication seront alors différentes.

François GRODIDIER réagit au paysage politique

Interrogé sur les récentes déclarations des chefs de file pour les municipales 2026 à Metz, François GROSDIDIER a commenté succinctement la nomination de Bertrand MERTZ comme chef de file du PS à Metz :

« Je note que des candidats émergent en dehors de l’opposition municipale actuelle, peut-être parce que ceux qui souhaitent une alternance ont considéré qu’il n’y avait pas la ressource humaine suffisante dans mon opposition actuelle. »

À l’heure du bilan, le maire de Metz se montre particulièrement critique envers ses opposants : « J’ai toujours regretté de ne pas avoir une opposition à la hauteur, pour permettre un débat constructif », explique-t-il. François GROSDIDIER confie qu’il en est venu à regretter ses passes d’armes avec Xavier BOUVET, candidat de la gauche aux municipales de 2020. « Je l’ai trouvé parfois hors sol. En revanche, sur le plan des idées, les débats étaient, je ne dirais pas agréables, mais ils étaient constructifs », précise-t-il, indiquant souhaiter des oppositions d’idées et de projets pour la campagne électorale à venir, loin des invectives personnelles.

Côté centriste, François GROSDIDIER affirme « ne pas comprendre » la nomination de Ludovic MENDES comme « pilote » de la campagne Renaissance à Metz. « Il faudra m’expliquer ce qu’il pilote », s’interroge le maire.

« Dans son communiqué, il indique vouloir rompre avec les étiquettes et les logiques partisanes. Je suis d’accord avec lui, c’est ce que je fais. Mais dire qu’il faut rompre avec les étiquettes au nom d’un parti… je n’ai pas compris la démarche. »

Également sollicité sur une possible candidature de Laurent JACOBELLI, qui selon les rumeurs pourrait représenter le Rassemblement National à Metz, François GROSDIDIER indique ne pas être inquiet :

« Il est député de Hayange. Je crois que le nomadisme électoral est facile pour les régionales et les législatives, mais qu’il est impossible pour les municipales. »

Retrouvez tous nos articles sur les municipales 2026 en cliquant ici.

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