L’histoire des Petites cantines commence à Lyon. En 2016, Diane Dupré La Tour fonde un restaurant de quartier solidaire et participatif avec l’intention d’en faire un lieu d’échange pour favoriser le vivre-ensemble et lutter contre la solitude.
Rapidement, l’initiative voyage, se développe, et des antennes ouvrent dans plusieurs villes de France. Le réseau compte désormais 13 cantines, dont celle de Metz, et 15 nouvelles sont en projet.
Le principe est le même partout : le convive décide du prix de son repas. Les plus aisés donnent plus, les plus démunis participent selon leurs moyens, et l’argent n’est pas un sujet. Il est également possible de prendre part à la confection du menu, mais ce n’est pas obligatoire.
À Metz, la route a été longue pour trouver un bâtiment adapté à l’activité de l’association. Plusieurs cantines éphémères ont permis à la structure de se faire connaître avant de finalement réussir à trouver un local au 4A rue Belle-Isle. L’inauguration a eu lieu le vendredi 1er décembre 2023.
Une page se tourne. Un nouveau chapitre commence. Anaïs PIOT GUELL, co-responsable de la cantine messine, évoque le nouveau restaurant et les projets d’avenir :
Des repas sont servis les mardis, mercredis et jeudis midi, ainsi que les vendredis soir. Le dimanche, c’est le jour des brunchs et des ateliers sont régulièrement organisés les mercredis après-midi.
Il faut être adhérent pour y manger. Toutefois, l’adhésion est à prix libre. Encore une fois, le repas n’est qu’une excuse, l’idée est de réunir tout le monde autour d’une table pour échanger.
Le début d’une nouvelle aventure
Avec 300 adhérents, 2 salariés, 2 services civiques et une capacité d’une quarantaine de couverts, le projet prend une nouvelle dimension. L’association veut maintenant se faire connaître plus largement des habitants du quartier, de la ville et même de l’Eurométropole.
Économiquement, l’association a bénéficié d’aide pour se lancer, mais la logique est d’être en autosuffisance pour que le projet soit pérenne. Le prix coûtant du repas est en moyenne de 13,50 euros. Les dons tendent à s’équilibrer et le système fonctionne grâce à la générosité des convives.
Les Petites cantines veulent continuer à innover et nouer des partenariats avec le tissu associatif messin et les producteurs locaux.
Les idées ne manquent pas : collecte des invendus, développement du compost, nouveaux types d’ateliers. Les Petites cantines sont toujours en quête de nouvelles mains et de nouveaux convives désireux de manger dans une ambiance conviviale.
