Politique & social

Metz Métropole : pas d’augmentation et une baisse de taxe au budget 2019

Le débat d'orientation budgétaire 2019 s'est tenu à Metz Métropole

Le débat d’orientation budgétaire (DOB) pour l’exercice 2019 de Metz Métropole se tenait ce 25 février 2019. Il s’agissait du dernier exercice complet dont le budget était débattu avant les prochaines élections.

Principales caractéristiques de ce budget : le fait qu’il n y’ait pas d’augmentation de la taxe d’habitation ou de la taxe fiscale sur les entreprises en vue. La taxe sur les ordures ménagères est prévue à la baisse (cf. plus bas).

Contraintes de l’Etat oblige, les arbitrages budgétaires ciblent l’aménagement de zones pour l’emploi et l’attractivité, les voiries (désormais gérées pour toutes les communes), les transports en commun (3 nouveaux Mettis à commander, et 2 bus électriques), le logement, les déchets (avec la quasi-finalisation de la conteneurisation), la gestion des inondations, la culture, le sport… en bref les grandes missions désormais dévolues à la métropole.

L’exécutif en place aligne des chiffres présentant une sorte de retour aux équilibres du début de mandat. Ils sont expliqués à notre micro par le président de la métropole :

Des chiffres assez peu critiqués par les autres élus (par rapport aux DOB des années précédentes), soit du fait de l’heure tardive, ou d’une faible présence de journalistes, à moins que ce ne soit, justement, l’apanage d’un sage budget de fin de mandat, conçu pour laisser la place assez nette.

Du côté de la dette, malgré l’intervention anecdotique et à contre-courant d’Emmanuel Lebeau, on retiendra par exemple que le ratio de désendettement qui s’établissait à 3,1 années en début de mandat (2013), après être passé par un pic à 6, se retrouve à 3,2 années en 2017. Si l’on inclus le transport, le ratio qui était à 15,9 ans en 2013 en raison de l’investissement Mettis, se retrouve à 5,5 en 2017.

Sur les chiffres, on aura noté aussi l’intervention de Martine Nicolas (Metz), qui d’habitude a la dent plutôt dure, et qui a reconnu qu’un certain nombre de promesses et d’objectifs avaient été respectés tels qu’annoncés.

Baisse de la taxe sur les ordures ménagères (TEOM)

Fruit, selon l’élu en charge, d’une stratégie payante grâce à la conteneurisation et à l’optimisation des tournées, la baisse de la taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères était le résultat attendu de la baisse du coût de collecte, et donc de la taxe depuis 2 années consécutives.

François Henrion, vice-président en charge des déchets à Metz Métropole, nous dit comment cette baisse a pu être obtenue, et ce qu’il reste encore à faire sur ces dossiers :

En réaction à ce point particulier du budget, on notera la prise de parole de Jean-Louis Lecocq (élu de Metz) qui se pose la question :

« Fallait-il baisser la TOM alors qu’il reste beaucoup à faire en matière de gestion de nos déchets pour l’environnement ? ».

Et de s’inquiéter que cette baisse ne nuise à la performance future de la collecte des déchets, qui nécessite une adaptation et une évolution permanente.

En matière d’investissement, et au regard de la situation actuelle du climat, il est vrai que l’environnement est une valeur d’avenir.

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