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Skylander : période d’observation encore prolongée

skylanderCe jeudi 7 février à 11h, le Tribunal de commerce de Briey devait se prononcer sur les offres des 2 sociétés chinoises pour la société Sky Aircraft, exposées lors de la dernière audience du lundi 4 février.

Pour en savoir plus sur les offres des sociétés chinoises, cliquez ici.

D’après France 3 Lorraine, c’est finalement la période d’observation qui est prolongée jusqu’au 4 avril prochain.

Aucune décision n’a été prise par les juges concernant les offres des sociétés chinoises et le plan de continuation de Serge Bitboul, Directeur de Geci International, a été rejeté.

Une échéance de plus qui amenuise encore l’espoir de voir l’avion Skylander de Chambley voler un jour.

La société a jusqu’au 15 février, dernier délai, pour déposer les offres de cession. La prochaine audience est fixée au 4 mars 2013 à 15h.

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Un commentaire

  1. Après plusieurs changements drastiques de l’organisation de Sky Aircraft (placée successivement sous l’autorité de 6 Directeurs Techniques) et à la troisième version du Skylander, les contribuables inquiets de la facture à payer se posent la question :
    Monsieur Serge Bitboul, Directeur de Geci International, souhaite-t-il vraiment voir l’avion Skylander de Chambley voler un jour?
    Aucun des engagements du business plan soutenu par l’Etat n’a été respecté par l’industriel (organisation, définition, missions, valorisation, coûts de développement, prix de l’avion, planning 3 ans de retard, sous-traitance, performances, synergie de Reims Aviation Industrie..).
    Quelles précautions ont été prises par l’Etat français et le CRL pour s’assurer de la viabilité économique du projet (rejetée par les Portugais) et pour garantir le « bon » déroulement du programme qui, commencé en 2001, est réparti à zéro ou presque, sous le même nom SK105, en octobre 2009.
    Après les Coréens, les Tarbais, les Nantais, les Roumains, les Portugais, les Lorrains, les Russes, les Isréliens et les Chinois qui va encore s’intéresser, après 12 années d’études dont 52 mois à Chambley, à cet avion basé jusqu’à présent:
    – dans l’abstrait, sur un avion virtuel en 3D et sur de sempiternelles « promesses ».
    – dans le concret sur la nervure de volet fabriquée à Baccarat le 27 avril 2010 puis égarée, sur un panneau de voilure fabriqué en Espagne pour le salon du Bourget en juin 2011 (n’étant pas dans un rayon de 350km autour de Chambley l’Espagne n’est en rien la sous-traitance de proximité promise aux Lorrains), et… une maquette en bois.

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