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Walygator : les frères Le Douarin à nouveau en lice ?

walygatorC’était prévisible, les frères Le Douarin ont fait appel de la décision de cession du Parc Walygator de Maizières-lès-Metz.

Maître Zachayus est donc venu plaider la poursuite de la période d’observation auprès de la Chambre commerciale du tribunal de grande instance de Metz. Ce dernier estime un problème de procédure et une décision prise à la hâte.

Pour plus d’informations sur la décision de rachat du parc, cliquez ici.

Maitre Zachayus estime que la décision de cession du parc à Mme Lejeune, prise le 6 mars, était prématurée. L’offre de rachat des 4 entrepreneurs, chiffrée aux alentours de 4 millions d’euros, était dérisoire et non appropriée au vu de la valeur actuelle du parc.

De plus, le dossier présenté à la chambre commerciale par Mme Lejeune était censé acter 4 actionnaires et celui-ci n’a jamais été honoré. En effet, M. Lucas n’apparaissait pas dans les statuts de la société. Le même Eric Lucas qui se réjouissait début mars d’annoncer la réouverture du parc Walygator en mai prochain.

Pour revoir notre interview d’Eric Lucas, cliquez ici.

Toujours d’après les propos de Maître Zachayus, les Frères Le Douarin seraient victimes de stigmatisation de par leurs problèmes financiers liés à d’autres structures, le Cotton Club par exemple. Et justement, d’après lui, l’ouverture du parc pour cette nouvelle saison 2013 aurait permis aux frères Le Douarin de redresser la barre et de se refaire une santé financière.

M. Felt qui devait devenir le nouveau dirigeant du parc aux cotés des Frères Le Douarin, prêt à investir 300 000 euros dans un premier temps, a annoncé un apport supplémentaire de 150 000€. A cela, s’ajoute 100 000€ de M. Visilit, Chef de la Voile Blanche du Centre Pompidou-Metz et du restaurant la Grange de Condé et nouvel arrivant dans la saga des Frères Le Douarin, qu’il s’engage à injecter dans la SAS Parc Lorrain.

Au total, 550 000€ serait donc réinvestis dans la société des Frères Le Douarin.

En attendant le 26 mars, un plan de redressement sur 10 ans est étudié afin de régler la somme de 9 millions d’euros aux créanciers.

Verdict le 26 mars, délai très cours pour remonter un dossier susceptible de convaincre la Chambre commerciale de Metz. Mais il n’est pas exclu que d’autres investisseurs arrivent encore à la rescousse.

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