Fort de Queuleu à Metz
Peu avant la guerre franco-prussienne de 1870 et la 1ère annexion de l’Alsace-Moselle par l’Allemagne, la ville de Metz est fortifiée, notamment par une série de forts d’artillerie destiné à prévenir toute approche ennemie.
En résultent la création des forts de Bellecroix, Saint-Julien, Saint-Quentin, Plappeville, et Queuleu ici.
Pentagone très stratégique, à 5 côtés dont le périmètre environne les 2 100 mètres, c’est un bel édifice qui nous reste là, souvenir des trois dernières guerres qui ont été infligées à notre Lorraine.
Terminé sous l’Empire Allemand au tournant du siècle et renommé « Fort Goeben », le fort de Queuleu sera à nouveau utilisé par les Nazis lors de la 2ème Guerre Mondiale, mais cette fois-ci comme camp d’internement (entendez comme prison) pour les résistants.
C’est ainsi que le fort de Queuleu gagnera une bien triste réputation, avec ses quelques 18 000 prisonniers, 36 morts, et 4 évasions.
Aujourd’hui le souvenir demeure, comme peuvent le prouver les visites organisées, ou le musée et mémorial de la Résistance et de la Déportation qui y a été élevé.
Mais on ne reste pas enfermé dans le passé : un grand parcours de santé fait revivre ce site, et des jeux pour enfants lui donnent une nouvelle vie…
Le fort de Queuleu se situe rue de verchy, en haut du quartier de Queuleu, non loin de la prison ou encore de l’avenue de Strasbourg.
Découvrez toute l’histoire de la ville de Metz ci-dessous :
Dossier complet sur l’histoire de Metz :