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1er mai : Fête du travail… et du muguet

Entre le 1er, le 8 et le 29 mai, le mois de mai est plutôt généreux en jours fériés. Chaque année, l’histoire se répète. Justement, laissons lui la parole.

Vous savez que vous ne travaillez pas le 1er mai, mais savez-vous au moins pourquoi et quelle est la signification de ce jour férié ?

Affiche CGT du 1er mai de 1936 Crédit photo : CGT
Affiche CGT du 1er mai de 1936
Crédit photo : CGT

Un peu d’histoire

La fête du 1er mai a en réalité deux origines, deux histoires. La première remonte au Moyen-Age, tandis que la seconde trouve ses origines à Chicago en 1886. Prenons la deuxième. Tout commence donc à Chicago.

Le 1er mai 1886, la première grève pour revendiquer la journée de 8 heures fait rage. L’effet de contagion opère. La contestation, partie des usines Mc Cormick, s’étend rapidement à de très nombreuses usines paralysées par la cessation de travail de près de 400 000 salariés.

En France, c’est avec l’arrivée du Front Populaire en 1936 que la semaine de travail passe à 40 heures. Ce n’est qu’en 1941 et sous le régime de Vichy que le 1er mai est officiellement désigné comme celui de la Fête du Travail.

L’histoire de la lutte ouvrière se raconte aussi en chanson. Pour cela, il faut revenir  en arrière. Voici un des premiers chansonniers des cols bleus en France, en 1846. Ces chants politiques ont une saveur particulière, celle de l’amour de l’humanité.

 

…Et de muguet

Derrière le 1er mai ne se cache pas seulement une histoire sociale contestataire, il y a aussi le fameux brin de muguet porte-bonheur. Au départ, la remise de cette clochette des bois n’est qu’une coïncidence. C’est à Charles IX que l’on doit cette charmante coutume, le souverain aimant offrir le muguet tout juste florissant aux dames de sa cour.

L’histoire du 1er mai n’a pas fini de se raconter. Elle se transmet de génération en génération.

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