Le nouveau centre régional d’instruction de la gendarmerie va bien voir le jour sur l’ancienne base aérienne 128 de Frescaty. Après la signature d’une première convention en octobre 2024 entre le général de corps d’armée Olivier KIM, commandant de la région de gendarmerie du Grand Est, et François GROSDIDIER, président de la métropole de Metz, la direction générale de la gendarmerie a donné son feu vert au projet jeudi dernier.
5 bâtiments désaffectés seront réhabilités pour accueillir un réel outil de formation à destination des personnels militaires et civils. Ils permettront d’accueillir les gendarmes actifs et de réserves, mais aussi les agents de la police nationale, de la police métropolitaine de Metz et même des civils dans le cadre d’ateliers.
2 000 personnes y seront formées chaque année.

« Après une année d’étude on entre maintenant dans une phase concrète », se réjouit Olivier KIM. Attendu de longue date par la gendarmerie, le centre a vocation a rationnaliser son dispositif de formation des personnels en rassemblant les différentes activités sur une plateforme unique, alors qu’elles sont actuellement « éparpillées sur plusieurs sites de la région », explique le général de corps d’armée. La gendarmerie espère réaliser des économies d’échelle et profiter après travaux d’un site remis à neuf et facilement accessible pour tous les agents.
Le centre s’installera dans des bâtiments de la base aérienne de Frescaty auparavant voué à la démolition dans le cadre d’un bail emphytéotique de longue durée. Proche de la ZAC d’Augny et surtout de l’A31, l’emplacement est jugé particulièrement intéressant par la gendarmerie, qui souligne l’utilité de la ligne TGV Paris-Metz.
Avec 20 000 gendarmes présents dans la zone de défense et de sécurité Est, dont 10 000 rien que dans le Grand Est, les besoins sont énormes, comme le rappelle Olivier KIM :
Si le chantier commencera cette année, il faudra au moins un an avant de voir le premier stagiaire rejoindre le centre. Les travaux de réhabilitation des bâtiments devront aussi être accompagnés d’une sécurisation du secteur. L’objectif n’est pas de réaliser l’ensemble des opérations d’un coup, mais de continuer à développer le site continuellement en réalisant au fil du temps de nouveaux aménagements.
François GROSDIDIER, président de la métropole, s’est félicité d’un projet « où chacun trouve naturellement des intérêts mutuels ». À terme, le futur chenil sera mutualisé entre les brigades cynophiles de la police nationale et de la police métropolitaine, et l’armurerie pourrait l’être aussi, avec des économies à la clé pour la collectivité.
Le futur centre en images




