Au centre d’ingénierie, de sécurité et de gestion du trafic (CISGT) Myrabel de Moulins-lès-Metz, les agents de la DIR Est gardent un œil attentif sur le réseau routier à l’aide d’une centaine de caméras placées sur l’A30, l’A31, l’A33 et l’A4.
« Les automobilistes qui passent n’imaginent pas ce qui se passe ici, tout le travail qui est fait pour leur sécurité », constate Christophe TEJEDO, chef du service régional d’exploitation Grand Est. Tout-Metz a décidé de vous le raconter.

Une dizaine d’opérateurs se relaient 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, pour être en mesure d’intervenir le plus rapidement possible en cas d’incident. « Chaque journée est différente et on ne sait jamais ce qu’elle nous réserve », explique Christophe TEJEDO.
Des journées bien remplies
Preuve en est que quelques minutes après notre arrivée un incident insolite survient : un camion transportant un char d’assaut de l’armée tombe en panne sur l’A31. La situation paraît quelque peu surréaliste, mais pas de panique pour les agents habitués à gérer tous les genres de situations.
« Les collègues vont intervenir pour sécuriser la zone et éviter que ça ne génère accident avant d’aider au remorquage des véhicules concernés. »
précise le chef du service.
Quelques minutes plus tard arrive une camionnette de la DIR Est, surplombée d’une flèche indiquant aux automobilistes de se rabattre sur la voie de gauche. Dans l’intervalle, un automobiliste est tombé en panne sur le bord de la voie et attend d’être dépanné. De jour comme de nuit, il faut être en mesure d’agir efficacement. La collaboration avec la CRS autoroutière, présente au sein du même bâtiment, contribue à gagner du temps.
En cas de besoin, les équipes peuvent afficher des informations sur les panneaux à messages variables, voire modifier la vitesse de circulation pour éviter la congestion du trafic et tenter d’éviter les bouchons. « Un concert au Zénith de Nancy peut nous amener à fermer une bretelle, mais les autoroutes sont conçues pour absorber un trafic important » confie Christophe TEJEDO.
Si les technologies jouent un rôle central dans la gestion du réseau routier, les équipes d’interventions sont elles bien composées d’agents, des hommes et femmes qui mettent parfois leur vie en jeu dans l’exercice de leur fonction. Une campagne de sensibilisation a d’ailleurs été lancée en Moselle, en Meurthe-et-Moselle et en Meuse.
« L’alcool et les stupéfiants sont des causes récurrentes d’accidents. On a aussi un problème qui est lui récent : celui des conducteurs qui ne regardent plus la route en raison des distractions modernes, et qui percutent nos véhicules ou nos agents », explique-t-il. L’occasion de rappeler que le téléphone au volant est un véritable danger.
 
				