Un Contrat de sécurité intégrée (CSI) a été signé entre l’État, Metz Métropole, le parquet de Metz et les communes de la circonscription de police nationale de Metz ce vendredi 17 octobre 2025. Derrière les trois lettres de l’acronyme se cache une série d’engagements réciproques qui doivent contribuer à lutter toujours plus efficacement contre les phénomènes de délinquance et d’insécurité.
Il s’agit du premier contrat de ce genre mis en œuvre dans le département.
Après la signature d’un accord pour mettre en place un « continuum » de vidéo-surveillance en novembre dernier, les collectivités et l’État continuent de développer leur arsenal pour assurer la tranquillité publique avec la signature de ce CSI, qui formalise aujourd’hui des politiques engagées de longue date.
Avec ce contrat, l’État s’engage à renforcer les moyens des forces de sécurité et les communes à adopter davantage de mesures de sécurité, que ce soit par une hausse des effectifs des polices municipales ou par le développement de la vidéoprotection.
Le point de Pascal BOLOT, préfet de la Moselle :
Un CSI en soutien aux politiques locales
La feuille de route établie par le document comprend les grandes priorités nationales, comme la lutte contre les stupéfiants et le deal de rue, mais intègre aussi des enjeux locaux, à l’image de la sécurité dans les transports en commun, une mission notamment assurée par la police métropolitaine.
Son périmètre d’action intègre les communes de la circonscription de police nationale de Metz, soit la ville de Metz, Le Ban-Saint-Martin, Longeville-lès-Metz, Marly, Montigny-lès Metz, Moulins-lès-Metz, Plappeville, Saint-Julien-lès-Metz, Scy-Chazelles et Woippy, mais sa mise en place doit bénéficier au territoire dans son ensemble.
Pour François GROSDIDIER, maire de Metz et président de la métropole, cette signature bienvenue vient accompagner les nouveaux dispositifs déployés par les collectivités locales. Écoutez ici sa réaction :
Le contrat de sécurité intégrée ne vient pas uniquement accompagner l’action des forces de police, le volet judiciaire y est bien présent, comme l’explique David TOUVET, procureur de la République près le tribunal judiciaire de Metz :