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Woippy : la ville va devoir abattre de nombreux arbres malades

À Woippy, des maladies touchent actuellement des arbres situés dans le Parc du Pâtis et au Fort Gambetta. Les examens de l’Office national des forêts (ONF) ont permis d’établir un diagnostic précis. La végétation fragilisée impose des mesures d’abattage « pour garantir la sécurité du public et la pérennité des sites », indique la ville. Un plan de replantation est en préparation.

Photo du Parc du Pâtis (illustration).

Au Fort Gambetta, l’ONF a détecté deux pathologies. Les frênes sont atteints par la chalarose, une maladie provoquée par l’Hymenoscyphus fraxineus, une espèce de champignon souvent fatale à l’arbre. Les érables, de leur côté, sont touchés par la suie de l’érable, une pathologie responsable de la dégradation des feuillages et du tronc, liée au développement dans le bois du champignon Cryptostroma corticale.

Le Parc du Pâtis est lui aussi concerné. Les peupliers sont victimes de champignons lignivores entraînant la pourriture du bois. Les chênes subissent eux aussi une maladie de l’écorce causant leur dégradation progressive. Les chênes du parc, comme ceux du Fort, souffrent de la chalarose.

Un très grand nombre d’arbres devront être abattus sur les deux secteurs, jusqu’à 90 % au Fort Gambetta, pour lutter contre ces maladies et protéger les passants.

Retrouvez ici les explications de l’Office national des forêts :

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YouTube de la Ville de Woippy

Woippy se prépare à replanter

Contrainte de procéder à ces abattages, la municipalité veut y voir l’occasion de lancer un « nouveau cycle de vie » pour les espaces verts de la ville. Un plan de replantation débutera dès 2026. Des espèces locales plus résistantes aux maladies et adaptées au changement climatique seront utilisées.

La végétation du Fort Gambetta bénéficiera d’une opération « 1 enfant = 1 arbre » : pour chaque naissance la ville s’engage à planter un arbre sur place. Des journées de plantation participatives seront organisées, en lien avec les écoles, les associations et les habitants, pour associer la population à la démarche.

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