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Les ruminants touchés par le virus Schmallenberg en Lorraine

Les préfectures de Moselle et de Meurthe-et-Moselle ont fait part de l’apparition d’un nouveau virus touchant les ruminants, le virus de Schmallenberg, non transmissible à l’homme.

Schmallenberg (Rhénanie-du-Nord-Westphalie Est) est le nom de la localité allemande où le virus a été analysé pour la première fois en automne 2011.

Actuellement, les pays concernés par cette maladie sont l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Belgique et la France, notamment les départements de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle.

Crédit photo : Don Ryan/AP/SIPA

Un virus inconnu des services vétérinaires

Le virus touche les moutons, chèvres et bovins et n’est pas transmissible à l’homme. Des recherches sont en cours pour en déterminer l’origine et empêcher une épidémie.

L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (Anses) mène à ce jour une étude sur l’impact du virus dans les élevages et sur les risques de diffusion sur le territoire français.

Le virus serait transmis d’animal à animal par des moucherons, des moustiques, ou encore des tiques. La transmission devrait être moins élargie en période hivernale.

Les symptômes du virus de Schmallenberg sont :

  • des fièvres
  • des diarrhées sévères
  • des avortements ou des naissances d’agneaux ou de veaux malformés pouvant résulter de ces deux premiers symptômes.

La sonnette d’alarme est tirée pour le département de la Moselle qui serait actuellement le plus touché par ce virus.


La vigilance est de mise

Depuis décembre 2011, les vétérinaires sanitaires ne peuvent conseiller aux professionnels qu’une extrême vigilance afin de déceler les signes du virus de Schmallenberg.

Les femelles en gestation sont les plus exposées. La période de mise à bat des ruminants ayant débuté, les nouveaux-nés doivent être particulièrement surveillés.

Un nouveau virus a été détecté en Lorraine, le virus Schmallenberg. Celui-ci touche les ruminants d’Europe depuis la fin de l’année 2011.
Le vecteur du virus n’ayant pas encore été clairement identifié, des recherches sont toujours en cours.

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