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Les routes de Moselle prêtes pour affronter l’hiver 2025

Le département de la Moselle a présenté son dispositif de viabilité hivernale 2025/2026 ce jeudi 30 octobre 2025 lors d’un point presse au centre d’exploitation de Woippy. Si les hivers se radoucissent en Moselle, la vigilance reste de mise.

La Moselle attend les premières neiges.

Pour se tenir prêt face aux dangers de la neige et du verglas qui menacent les 4 000 kilomètres de routes départementales, le département de la Moselle mobilise des moyens conséquents tout au long de la campagne hivernale, du lundi 17 novembre 2025 au lundi 16 mars 2026.

« Aujourd’hui c’est normal de rouler sur des routes propres en hiver. Ça ne l’a pas toujours été. On obtient ce résultat grâce aux moyens techniques, aux engins, mais surtout aux femmes et aux hommes qui travaillent de façon exemplaire pour assurer la sécurité des automobilistes », affirme Jean-Luc SACCANI, vice-président du département délégué aux mobilités, aux infrastructures et aux constructions.

Comment s’organise la Moselle ?

Comme chaque année le système se divise en trois niveaux d’intervention. Les axes les plus denses seront couverts en permanence, soit 380 kilomètres de routes. 1 570 kilomètres sont compris dans le niveau 2 d’intervention et bénéficieront d’un traitement principalement assuré entre 3h00 et 20h00. Le niveau 3 comprend 1 980 kilomètres du réseau qui profiteront d’interventions réalisées majoritairement entre 6h00 du matin et 18h00.

Seuls 80 kilomètres sont exclus du plan de viabilité hivernale et pourraient rester impraticables lorsque les conditions sont compliquées. « Ce sont des itinéraires signalés en amont et en aval par des panneaux, où il y a très peu ou pas de trafic », explique Jean-Luc SACCANI.

Près de 300 agents en capacité de se mobiliser 24 heures sur 24 sont préparés à mener des opérations de salage quotidiennes et à intervenir en cas d’urgence. Ils seront aux commandes de 71 engins et disposeront d’un stock de 13 000 tonnes de sel pour réaliser les 135 circuits programmés sur les territoires mosellans. Une quantité supérieure aux besoins anticipés pour passer l’hiver sereinement.

Les opérations seront pilotées par le Centre opérationnel des routes départementales qui aura pour mission d’orienter au mieux les moyens en fonction des besoins.

La viabilité hivernale se réinvente

Lors de la dernière campagne, 6 835 tonnes de sel ont été répandues pour un coût de 3,25 millions d’euros, une somme incluant le coût de la régie, des matériaux de salage et des prestations des entreprises. Pour comparaison, plus de 30 000 tonnes avaient été utilisées durant l’hiver 2012-2023. Le coût des opérations avait alors été estimé à 9,6 millions d’euros.

Ce volume de sel nécessaire est en baisse constante en raison du changement climatique, mais pas seulement. L’évolution des technologies permet de gagner en efficacité, comme l’explique le vice-président:

« Nos saleuses disposent de dispositifs de thermographie qui permettent de préciser le grammage. On a réussi à réduire par deux la quantité de sel pour un résultat similaire de 40 grammes par m² à 15-20 grammes par m² actuellement. Le bénéfice est double : on évite le gâchis de ressources et on réduit l’impact sur l’environnement. »

Jean-Luc SACCANI

Il fait le point sur les mesures, l’évolution de la viabilité hivernale et les bons comportements attendus des usagers de la route :

SoundCloud de TOUT-METZ.com

En hiver, les conditions météorologiques peuvent rapidement évoluer. Les automobilistes sont invités à s’équiper en conséquence et à s’informer régulièrement sur la situation lors des alertes. Le site Inforoute 57 permet de suivre en temps réel l’état des infrastructures routières en accédant à une cinquantaine de webcams.

Pour rappel, le code de la route interdit de doubler les saleuses. « Les camions sont remplis d’équipements qui demandent l’attention des agents. Lorsque les saleuses sont en action, on reste derrière. On va peut-être perdre 3 minutes sur notre trajet, mais on évite de mettre en danger la vie des usagers et de ceux qui prennent soin de notre sécurité », indique Jean-Luc SACCANI.

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