Le parc animalier de Sainte-Croix à Rhodes continue de se réinventer avec de nouveaux espaces thématiques. Après l’ouverture du monde de Néo, c’est désormais un parcours consacré à l’agriculture qui attend les visiteurs. Il s’accompagne d’un projet global pour l’avenir du site, qui lance ses propres productions agricoles locales.

La « Ferme des vents » est la nouvelle attraction de Sainte-Croix. Sa « porte d’entrée » est la Maison d’Yvonne, une bâtisse mosellane de 300 ans auparavant située à Mittersheim, et remontée brique par brique au sein du parc. Ici, une vidéo sur l’histoire de la Maison, réalisée par les équipes du parc :
L’édifice de 350 m² comptera à terme des salles de classes, un espace d’exposition et pourra même accueillir des séminaires, sous l’appellation École de la Nature Gérald Singer. « Elle doit être un lieu où on peut entrer en contact avec différentes interprétations de l’agriculture », explique Laurent SINGER, président du parc de Sainte-Croix.
Lancé au début de l’année dernière, le chantier touche aujourd’hui à son terme, tandis que les dernières finitions sont assurées par des artisans locaux. Les visiteurs peuvent néanmoins déjà emprunter l’allée centrale de la Maison d’Yvonne pour poursuivre leur visite du parcours.

Au-delà, un espace pédagogique permet aux visiteurs de s’approcher au plus près des animaux et interagir avec des dispositifs interactifs pour mieux comprendre l’agriculture, et les enjeux liés à la biodiversité. En tout, une quinzaine de races domestiques anciennes sont à découvrir sur place. Un café avec terrasse a également déjà ouvert au sein de ce nouvel espace.
Retrouvez ici quelques photos (cliquez sur les images pour les agrandir) :





« C’est pour nous un formidable levier d’éducation et de sensibilisation du public », s’enthousiasme Laurent SINGER. Il ne s’agira pas de faire la promotion de toutes les agricultures, ni de la diaboliser, mais d’expliquer son intérêt quand elle s’inscrit dans le respect de l’environnement.
« L’élevage contribue à la biodiversité, permet d’avoir des paysages ouverts, où vivent des espèces. Si on n’a plus d’élevage, on aura du maïs et des programmes de méthanisation, avec une perte importante », ajoute le directeur.
Dans cette logique, Sainte-Croix a lancé sa propre zone de production d’un peu moins d’une vingtaine d’hectares où se trouve un verger, une forêt-jardin et une zone humide. Les récoltes serviront directement à alimenter les restaurants du parc. L’espace qui va continuer à évoluer avec le temps sera aussi utilisé pour expérimenter des techniques agricoles durables.
Les explications de Laurent SINGER au micro :