La ville de Metz entame une réflexion sur la création d’un cimetière animalier, un lieu destiné à l’inhumation des animaux de compagnie. La population est invitée à s’exprimer sur le projet dans le cadre d’une enquête. « On veut savoir si ça correspond à une demande » explique le maire de Metz, François GROSDIDIER.

Actuellement, en cas de décès d’un animal de compagnie, les propriétaires ne disposent que de peu d’options pour la dépouille. Ceux de petite taille (chats, chiens, lapins, furets, etc.) doivent être incinérés par un crématorium animalier ou placés dans un cimetière animalier. Les chevaux et autres animaux plus massifs doivent quant à eux être pris en charge par une entreprise d’équarrissage.
Enterrer un animal dans son jardin après sa mort est illégal depuis 2016, et l’abrogation de l’article L226-4 du Code Rural et de la Pêche Maritime. La tolérance pour les animaux de moins de 40 kg, que beaucoup pensent encore en vigueur, n’est plus d’actualité. La pratique peut même être sanctionnée :
Jeter la dépouille d’un animal dans une poubelle, un égout ou tout autre lieu est interdit et peut être puni d’une amende de 3 750 €. Il est également interdit d’enterrer soi-même un animal, notamment dans son jardin.
Service-Public.fr
La création d’un cimetière animalier « offrant un espace de repos digne et entretenu », comme l’indique la ville, pourrait donc répondre aux besoins des propriétaires n’étant pas convaincus par les options actuellement proposées.
Ce cimetière aurait vocation à jouer un vrai rôle social, comme l’a précisé le maire de Metz, François GROSDIDIER, d’un échange avec la presse :
« Pour des personnes, et en particulier des personnes isolées, l’animal a une importance affective énorme. Se résigner à l’incinérer peut être vécu comme une deuxième déchirure. »
François GROSDIDIER, maire de Metz
Les Messins peuvent donner leur avis sur la question par l’intermédiaire d’un formulaire disponible en ligne. Cliquez ici pour y accéder. Le temps de réponse nécessaire est estimé à 5 minutes.