Amandine LAVEAU-ZIMMERLÉ, conseillère municipale à la ville de Metz et conseillère métropolitaine dans la majorité de François GROSDIDIER, a annoncé le mardi 20 mai 2025, sa démission de l’ensemble de ses mandats électifs à la ville et à la métropole. Cette décision survient alors que l’élue messine vient d’être mise en cause dans une nouvelle affaire financière, cette fois-ci sur le volet immobilier.

Même si l’élue précise dans son communiqué que « Cette décision mûrement réfléchie intervient afin de consacrer plus de temps à ma vie familiale, ma santé et préserver ma vie privée », sa démission arrive suite à la parution d’un article dans les colonnes du Républicain Lorrain, qui indique qu’Amandine LAVEAU-ZIMMERLE est visée par une plainte du gérant d’une société de maîtrise d’œuvre en rapport avec la construction d’une maison de 655m² d’une valeur de plus de 720.000 euros dans la commune de Buchy (communauté de communes du Sud Messin).
Une plainte pour abus de confiance et usage de faux en écriture qu’elle conteste
Le plaignant accuserait Mme LAVEAU-ZIMMERLÉ d’avoir produit une fausse attestation bancaire confirmant la disponibilité des fonds, suite à une demande officielle laissée sans réponse. La plainte pour abus de confiance et usage de faux en écriture aurait ainsi été déposée le 12 mars 2025.
Dans sa réponse au journal, l‘élue de la majorité « Utile pour Metz » indique ne pas être au courant de la plainte et que ni cette maison ni le terrain ne sont à elle et à son mari, évoquant une erreur administrative de l’architecte. De son côté, le Républicain Lorrain affirme que c’est bien son nom qui figure, avec celui de son mari, sur le permis de construire. La maison appartiendrait « potentiellement à un proche », précise-t-elle toutefois.
Amandine LAVEAU-ZIMMERLE, également cheffe d’entreprise, était déjà embourbée depuis janvier dernier dans une affaire de factures fictives et de manœuvres frauduleuses, qui avait mené le fisc à lui réclamer près de 3 millions d’euros, et qui l’avait forcée à quitter ses délégations à la ville et à la métropole sous la pression de l’opposition. Elle était restée simple élue, mais sa présence aux conseils et événements s’était considérablement réduite depuis lors.
Avec cette 2ème mise en lumière de ses affaires financières en quelques mois, Mme LAVEAU-ZIMMERLÉ, qui ne réside pas sur le territoire de la ville (ni de la métropole) sur lequel elle avait été élue en 2020, a fait le choix de démissionner « avec effet immédiat » de ses mandats.
Amandine LAVEAU-ZIMMERLÉ indique, dans ce même communiqué du 20 mai, que suite aux différents articles publiés récemment dans la presse « une plainte pour diffamation sera déposée ». Elle continue en ajoutant qu’elle se « réserve aussi le droit d’entamer d’autres procédures judiciaires au vue des éléments diffusés ».