Victor DUCHAUX est devenu en septembre dernier le tout premier Mosellan sacré champion de France de labour à plat. Une performance historique.
Les Terres de Jim arrivent en Moselle pour la deuxième fois de leur histoire en 2026 avec un rendez-vous annoncé à Metz-Magny du vendredi 11 au dimanche 13 septembre. Pour l’occasion, Victor DUCHAUX a ramené la Coupe à la maison.
Un premier trophée pour Victor, et pour la Moselle
Après sa victoire au concours départemental, suivi d’un succès régional, le technicien agricole de 26 ans a pu défendre les couleurs de la Moselle face aux concurrents venus des quatre coins de la France à l’occasion de la 11ème édition des Terres de Jim, qui s’est déroulée en Normandie, du 12 au 14 septembre 2025.
« Il y a deux catégories. Celle à plat avec des charrues réversibles et la catégorie planche, qui se joue avec des charrues non réversibles », explique-t-il. C’est dans la compétition « à plat » qu’il a décroché son premier trophée national, après une place de vice-champion en 2024.
Il se souvient encore de cette journée qui avait été pour lui un véritable marathon :
« Il a fallu préparer les machines le matin. Il y avait ensuite la messe des laboureurs, avant une première épreuve d’ouverture d’une vingtaine de minutes. Le labour principal, c’était dans l’après-midi. Il fallait labourer une parcelle de 100 mètres de long dans un temps imparti. »
Quelle est la clé du succès pour le jeune Mosellan ? « Être bien concentré pour ne pas stresser le moment venu. Surtout il faut connaître tous nos réglages par cœur. On doit être le plus droit possible et ne pas faire d’erreurs techniques », détaille-t-il.
Devenu amateur de labour après avoir vu une démonstration lors de l’édition 2017 de Pays’an Fête à Luppy, une manifestation organisée par les Jeunes agriculteurs de la Moselle. Victor DUCHAUX ne manque pas d’ambition. S’il ne peut plus participer au concours de labour à plat après sa victoire, comme le stipule le règlement, il pense briguer le trophée de labour en planche aux Terres de Jim 2026, sur ses terres.
Il ne s’interdit pas de rêver pour l’avenir. « Comme j’ai été champion de France, je peux m’inscrire à France Labour pour aller ensuite faire les sélections pour aller au championnat du monde ou d’Europe », s’enthousiasme l’agriculteur.
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