L’ensemble du territoire de la France métropolitaine est actuellement classé en niveau de risque « élevé » concernant l’influenza aviaire hautement pathogène (grippe aviaire). Face à la situation, la préfecture de la Moselle vient de renforcer son arsenal de mesures.
Si les agriculteurs sont concernés, le grand public l’est également, notamment les randonneurs, les chasseurs et les pêcheurs.

Pour les éleveurs, les règles à respecter sont les suivantes :
- claustration ou protection par des filets des oiseaux détenus dans des établissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos)
- mise à l’abri et protection de l’alimentation et de l’abreuvement des oiseaux dans les établissements détenant plus de 50 volailles
- équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de trois jours au moyen de bâches ou équivalents empêchant toute perte significative de plumes et duvets par un camion plein ou vide
- interdiction des rassemblements de volailles et oiseaux captifs
- interdiction de compétition de pigeons voyageurs
Les activités de pêche et de chasse au gibier sont suspendues jusqu’au jeudi 20 novembre 2025 dans les zones à risques définies par l’arrêté du 25 septembre 2023, soit 257 communes principalement situées dans la vallée de la Moselle et le pays des étangs. Les lâchers de gibiers et l’utilisation d’appelants sont réglementés ou interdits dans ces zones sur la période.
Retrouvez ici la carte des zones à risque en France métropolitaine :

Les activités de loisirs en milieu naturel, notamment autour des points d’eau, sont limitées aux chemins forestiers et ruraux sur les secteurs concernés. La préfecture rappelle également qu’il est interdit de ramasser, de transporter ou de nourrir des oiseaux sauvages. Tout oiseau décédé sans cause apparente doit être signalé à la mairie ou à l’Office Français de la Biodiversité.
Il est par ailleurs conseillé de reporter les vidanges d’étangs au-delà du 20 novembre pour « éviter des concentrations accrues d’oiseaux migrateurs et la prédation de poissons ».
Retrouvez toutes les informations sur cette maladie sur le site du ministère de l’agriculture en cliquant ici.
 
				