Evènements du début de l’Epoque Moderne

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Siège de Metz par Charles Quint | Un tribunal de baillage : intégration de Metz à la France | Reconnaissance de l’appartenance de Metz à la France


Siège de Metz par Charles Quint

Au XVIème siècle, les pays sont déchirés de l’intérieur dans les guerres de religion.

Dans l’Empire Germanique, la lutte se fait entre les petits princes protestants, et le grand Empereur Charles Quint catholique.

Dans ce contexte, après bien des évènements, la France en vient à soutenir militairement les princes protestants allemands, contre l’Empereur, et en échange de cette aide, ils décident de laisser le roi de France occuper les Trois Evéchés : Metz, Toul, et Verdun.

En 1552, Metz devient donc Française, et Henri II défile dans la ville. Mais quelques mois plus tard, Charles Quint qui voit l’évènement comme un vol, vient mettre le siège avec sa grande armée impériale.

Mais c’est une défaite pour la plus grande armée de l’occident, face à la ville de Metz ! Et en plus des considérations militaires, c’est aussi une preuve des plus importantes quand à la volonté des Messins de devenir Français, au point d’imposer leur choix à l’Empereur.
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Un tribunal de baillage : intégration de Metz à la France

Après être entrée sous domination Française après 1552, les administrations et fonctionnaires français s’implantent progressivement à Metz.

En 1641, c’est l’un des aboutissements de cette intégration de Metz dans le royaume de France.

Après le gouverneur, le Parlement, l’intendant, c’est le tribunal de baillage qui s’installe enfin en France. Et avec cette ultime institution, c’est ceux qui dirigeaient la république Messine du Moyen-âge qui disparaissent.

Car le Maitre-Echevin et son conseil des Treize perdent par là leurs derniers grands pouvoirs: il ne peuvent plus que gérer les revenus de la ville et quelques actions locales. Alors qu’ils étaient maîtres de la ville, ils sont devenus au fil du temps de simple administrateurs de second rôle.

Leur serment de prise de fonction symbolise tout l’évènement : ceux qui étaient maîtres de Metz, jurent fidélité et obéissance au roi de France : la ville est Française de fait maintenant.
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Reconnaissance de l’appartenance de Metz à la France

Alors que la guerre de Trente Ans venait de ravager l’Europe, et plus précisément la Lorraine entre massacres et destructions, la paix est enfin signée.

Par là, le roi de France et l’Empereur Germanique se rencontrent à Munster en Westphalie, et signent la fin des conflits le 24 octobre 1648.

Mais si le traité repose essentiellement sur la fin de la guerre, il tend aussi à régler les discordes qui alimentèrent cette guerre, dont le problème de l’occupation de Metz. Ainsi, l’article 72 reconnaît le « suprême Domaine et tous les autres Droits sur les évêchéz de Metz, Toul et Verdun (…) à la couronne Française« .

Metz était entré sous domination Française en 1552, complètement intégré au royaume de France en 1641, et reconnut officiellement par l’Empereur, son ancien maître, en 1648.

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