Un fond de soutien à l’activité commerciale pour les TPE et les PME a été créé par les trois chambres consulaires (commerce & industrie, artisanat et agriculture) et la préfecture de la Moselle ce 19 décembre 2017, le dispositif est dénommé « Alice« .
L’objectif de ce dispositif est de soutenir les entreprises dans les secteurs du commerce et des services à la personne qui souhaitent investir dans les centre ville et les centre bourg de Moselle pour y développer leur activité.
Un prêt à 0% sur 3 ans allant jusqu’à 30.000€ peut être accordé dans ce cadre, pour toute entreprise déposant un dossier auprès de l’une des chambres consulaires dont il dépend, dès lors que le projet d’investissement répond aux critères du dispositif.
Fabrice Genter, le président de la CCI de Moselle, explique à notre micro en quoi consiste le dispositif :
Au chevet du commerce de centre ville
La plupart des secteurs d’activité disposent déjà de dispositif d’accompagnement divers. Mais en Moselle selon Fabrice Genter, jusqu’à présent aucun n’était dédié essentiellement au commerce et aux services.
16.000 entreprises (sur les 32.000 que compte la Moselle) sont concernées, elles emploient environ 61.000 salariés sur le département. La cible principale se concentre sur les projets dans les centres bourg, autrement dit les centres ville.
Le dispositif ALICE anticipe la future loi sur la redynamisation des centres ville, dont l’étude par le gouvernement est prévue en 2018.
Différents types de projets peuvent être concernés par le dispositif d’aide à la transformation des entreprises de commerce et de service à la personne.
On trouvera par exemple le développement vers le numérique, pour en exploiter les bénéfices plutôt qu’en subir les conséquences, ou encore la refonte des circuits d’organisation internes.
Pour en bénéficier, une entreprise doit se rapprocher de sa chambre consulaire, et instruire un dossier en ce sens. Des équipes sont dédiées à l’accompagnement et au conseil dans chaque chambre consulaire, qui promettent un traitement rapide et pas une « usine à gaz ».