Ce mercredi 28 août 2024 s’est tenue la conférence de presse de rentrée de Richard LAGANIER, recteur de l’académie de Nancy-Metz et de la région académique Grand Est.
La rentrée du lundi 2 septembre n’inquiète pas le recteur, qui s’attend à une journée « sereine », avec un professeur devant chaque classe, sauf cas exceptionnel. L’année scolaire 2024/2025 s’annonce, quant à elle, marquée par plusieurs nouveautés et expérimentations sur le plan local et national.

L’accent est en premier lieu mis sur la maîtrise des savoirs fondamentaux. Cela commence dès le plus jeune âge avec le plan maternel, destiné à favoriser les bonnes pratiques pédagogiques dès 2 ans à 2 ans et demi afin de « s’attaquer le plus tôt possible aux fondamentaux », précise le recteur.
De nouvelles évaluations en CE2 et CM2 doivent permettre de mieux cerner les élèves en difficulté pour leur proposer un accompagnement spécifique. Des « groupes de besoins » en français et en mathématiques font d’ailleurs leur apparition en 6e et en 3e. Le dispositif « devoir fait », une des priorités de la rentrée 2023/2024, continue et prend de l’importance dans l’Académie.
Ces mesures ne font pas l’unanimité. Les syndicats FSU-Snuipp, CGT Éducation et Sud Éducation appellent notamment les professeurs à refuser ces évaluations en faisant grève le mardi 10 septembre. « J’entends les critiques et les difficultés, mais le sens premier qu’il ne faut jamais perdre de vue est d’accompagner au mieux les élèves les plus fragiles », affirme le recteur.
Richard LAGANIER fait le point sur la rentrée et les nouveautés de l’année scolaire 2024/2025 à notre micro :
Plusieurs expérimentations prendront place dès la rentrée au sein de l’académie. Des établissements de l’académie, en Meurthe-et-Moselle, dans les Vosges et en Meuse, participent à l’école « sans téléphone » et demanderont aux élèves de déposer leur appareil dans des casiers à leur arrivée. Les premiers retours seront analysés en vue d’une possible généralisation en 2025.
Si cette première expérimentation ne se déroulera pas en Moselle, ce sera bien le cas pour le test du port de l’uniforme scolaire, qu’on retrouvera dès le 2 septembre à Metz et à Florange. Le recteur affirme qu’il sera très attentif et que toutes les initiatives visant à « apaiser » le cadre scolaire sont intéressantes. Plus d’informations sur les uniformes des écoliers messins en cliquant ici.
Dans le département de la Moselle, une des préoccupations est la difficulté à recruter des professeurs d’allemand. Grégory PRÉMON, Directeur académique des services de l’éducation nationale de Moselle (DASEN) de la Moselle, évoque la situation dans le département :
L’académie Nancy-Metz évolue avec son temps en continuant à former ses personnels aux préoccupations modernes. Les questions de harcèlement scolaire, de santé mentale des élèves et de l’éducation à l’intelligence artificielle sont au cœur des priorités du rectorat.