Politique & social

Face aux canicules, Metz envisage d’ouvrir des « salles fraîches » dans les écoles

Interrogé par la presse sur la non-fermeture des établissements scolaires durant cet épisode de canicule, le maire de Metz, François GROSDIDIER, a annoncé une nouvelle mesure pour mieux protéger les plus jeunes lors des vagues de fortes chaleurs. La ville projette d’ouvrir des « salles fraîches » en priorité dans les écoles maternelles.

Entrée de l’école Maternelle Au Pommier Rose (2024).

Si dans certaines communes, les maires prennent des arrêtés pour fermer les écoles, comme à Forbach et dans le Pays-Haut, ce n’est pas le cas à Metz. Le maire, François GROSDIDIER, a tout d’abord voulu rappeler que la fermeture des établissements scolaires est normalement une décision prise par le directeur académique des services de l’Éducation nationale (DASEN) et le préfet, et ne relève normalement pas de la compétence de la municipalité. « Notre responsabilité est de mettre tout en œuvre pour accueillir les enfants dans les meilleures conditions possibles », explique l’édile.

Alors que la climatisation s’invite dans le débat politique à l’occasion de la canicule, la question de l’équipement des écoles messines a été posée au maire.

« Les pouvoirs publics ont toujours tout fait pour qu’on ne climatise pas, notamment pour des raisons d’économies. Maintenant, au vu du changement climatique, la France va peut-être un moment se poser la question. »

déclare François GROSDIDIER, maire de Metz

Plutôt que la climatisation, les investissements réalisés ont été dirigés vers la végétalisation des cours d‘école pour lutter contre les îlots de chaleur, et vers la rénovation du bâti ancien, domaine dans lequel Metz avait « un retard énorme », affirme le maire. L’arrivée des vagues de chaleur de plus en plus tôt dans l’année amène la collectivité à réfléchir à la question.

Une première annonce a été faite ce mercredi 2 juillet 2025. « On va programmer la réalisation de salles fraîches au moins déjà dans les écoles maternelles, dans une vingtaine d’établissements », détaille le maire de Metz. Les bâtiments « en vieille pierre avec une inertie thermique beaucoup plus forte » devraient bénéficier de la mesure en priorité.

Le calendrier précis n’est pas encore défini. « Il faut le temps des études, des marchés publics, etc. », indique François GROSDIDIER.

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