Bertrand MERTZ, chef de file du Parti socialiste pour les municipales 2026 à Metz, a lancé officiellement sa campagne ce vendredi, s’affirmant plus que jamais comme candidat à la mairie. L’occasion pour lui de faire le point sur les négociations entre les forces de gauche, mais aussi de détailler les premiers axes de son programme.

Après la venue de Charlotte LEDUC et de Jean-François SECONDÉ, les chefs de file de La France insoumise mercredi, les mouvements continuent à gauche avec le lancement de « Un souffle nouveau pour Metz », le mouvement de Bertrand MERTZ. Le paysage politique semble enfin se préciser à gauche. Une entente PS-LFI au premier tour est écartée de l’équation. « Il n’y aura pas d’accord avec LFI » confirme le candidat du PS, soutenu par les Radicaux de Gauche.
L’ancien maire de Thionville confie toutefois être en négociation avec Jérémy ROQUES et Maintenant pour Metz. « Une proposition en trois points nous a été faite et nous l’avons acceptée », indique Bertrand MERTZ. Quel en est le contenu ? « Je ne peux expliciter ce qu’il a été demandé pour ne pas gêner le bon déroulé des négociations en cours », explique-t-il. La question de la tête de liste figurerait bien dans cet accord potentiel, qui aurait comme finalité une fusion des deux mouvements.
Interrogé pour savoir s’il était prêt à se ranger derrière un autre candidat, Bertrand MERTZ a répondu par la négative. Il suffit alors de lire entre les lignes pour imaginer la teneur des discussions. La situation devrait continuer de s’éclaircir d’ici la fin de l’année.
Retrouvez ici une interview de Bertrand MERTZ sur la gauche à Metz, son positionnement pour les municipales et le lancement de sa campagne :
Bertrand MERTZ présente son projet pour Metz
S’il est élu, Bertrand MERTZ s’engage à « mener une gestion rigoureuse sans matraquage fiscal » avec la promesse de ne pas augmenter les impôts locaux. Il veut dans le même temps investir pour l’attractivité de la ville. « Une collectivité peut s’endetter à condition que la dette soit bien négociée et serve à réaliser des projets d’intérêt », précise-t-il.
Le candidat souhaite notamment prolonger la ligne Mettis C jusqu’au Kinépolis en passant par Bellecroix et les Hauts-de-Vallières, avant d’envisager une 4ème ligne. Contrairement à d’autres à gauche, Bertrand MERTZ refuse de promettre la gratuité des transports en commun d’ici la fin de mandat. Même s’il est favorable sur le principe, il considère que les conditions économiques ne sont a priori pas réunies. « Il ne faut pas faire des promesses qu’on ne peut pas tenir », explique ce dernier.
Le représentant du PS affirme vouloir repenser la ville pour la rendre plus agréable aux familles et à leurs enfants. « Il faut arracher nos enfants aux écrans. Je propose un jumelage de chaque école avec un artiste ou une association sportive. Il faut amener nos enfants dans la démarche de création, mais aussi sécuriser toutes les rues à proximité des écoles », déclare-t-il.
Pour faire vivre la démocratie locale, Bertrand MERTZ veut mettre en place des référendums à l’échelle municipale et créer « de vrais comités de quartier » dotés de moyens.

Bertrand MERTZ souhaite s’affirmer comme alternative à François GROSDIDIER, en revendiquant dans le même temps une filiation avec Dominique GROS, qui devrait d’ailleurs présider son comité de soutien.
« Les Messins ont un bon souvenir de la gestion de Dominique Gros, de sa politique culturelle, du maire à vélo. Cette élection est l’occasion de faire de la mandature actuelle une parenthèse. »
précise Bertrand MERTZ
Faut-il s’attendre à des ralliements de personnalités du centre ? « Une campagne électorale consiste à dire j’ai une ligne, si vous vous retrouvez dans ma démarche vous êtes les bienvenus. L’ouverture vers le centre, c’est ouvrir à ceux qui se retrouvent dans ma vision », précise-t-il.
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