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Une jeune femme lance un service de voiture avec chauffeur (VTC) à Metz

Elle se prénomme Maryia, elle a 30 ans, et depuis le mois d’avril 2016, elle s’est lancée à Metz dans une activité qui a fait grand bruit dans la presse nationale depuis deux ans : un service de VTC.

D’origine russe mais ayant vécu à Metz et en périphérie pendant près de 10 ans, Maryia Ulasenka a décidé de s’implanter dans la capitale Lorraine sur le constat d’un marché local peu encombré. Il n’existe en effet qu’un ou deux autres professionnels désigné comme VTC à Metz, tels que « La ligne blanche » ou encore « EcoTa.co ».

Après avoir suivi les 250 heures de la formation professionnelle obligatoire, et s’être inscrite au registre national des VTC, elle a donc décidé de se lancer.

Sous le nom de « My prestige cab« , elle prospecte depuis quelques semaines les entreprises et les hôtels pour se faire connaître, mais elle accepte également les trajets pour les particuliers.

VTC Metz logo-my-prestige-cab-metz

Parmi les différences offertes par un VTC, en comparaison avec un taxi classique, on trouve notamment le fait de connaître le prix de sa course avant la réservation, mais aussi de trouver quelques bonbons, des gâteaux ou encore de l’eau à la disposition du ou des voyageurs à bord du véhicule.

Comparé à un service de navette, il y a aussi le fait que son tarif concerne un trajet, et n’est pas variable en fonction du nombre de personnes prises en charge.

Maryia a prévu d’installer un accès à internet dans sa voiture, une Peugeot 508 break, pour les trajets les plus longs, car elle ne place aucune limite à la zone couverte pour véhiculer ses clients.

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VTC ?

Autrement connu sous le nom de « Voiture de Transport avec Chauffeur », les VTC se sont fait connaître récemment avec le succès de « Uber » dans les grandes métropoles françaises, et les nombreux clash que la marque américaine a provoqué avec les chauffeurs et exploitants de taxis traditionnels.

Un service de VTC est encadré par la loi : il doit disposer d’un véhicule comportant entre 4 et 9 places, chauffeur compris, et il est soumis à des conditions d’installation et d’exploitation : aptitude professionnelle, formation continue, réservation préalable obligatoire, honorabilité et qualité du service.

Un chauffeur VTC doit obligatoirement dispenser d’une licence, obtenue après déclaration en préfecture, et ne peut pas vous prendre en charge autrement que sur rendez-vous, comparé aux taxis qui sont autorisé, en maraude, à prendre un client qui les hèle.[/note]

Les tarifs, connus donc avant de réserver la course, sont calculés en fonction du temps passé dans le véhicule, et des kilomètres parcourus.

Pour le moment, démarrage oblige, Maryia Ulasenka indique être disponible 7 jours sur 7, et 24 heures sur 24 pour transporter les clients qui font appel à elle.

Elle a d’ailleurs une attention particulière pour les jeunes femmes qui sortent le soir, et qui pourraient être plus rassurées par le fait d’être convoyées par une autre femme, les taxis de nuit étant quant à eux, très majoritairement pilotés par des hommes. Si le respect de ces derniers vis à vis de leurs clientes ne peut probablement pas être remis en cause, Maryia joue sur cette différence.

S’il elle reconnaît qu’il est bien trop tôt pour savoir si cela sera possible, la jeune femme espère tout de même qu’un jour son activité fonctionnera suffisamment, pour faire grandir son entreprise avec d’autres chauffeurs.

Son site internet sera ouvert d’ici peu, et Maryia ne dispose pas d’une application telle que celle proposée par Uber. De même, ne faisant pas partie d’une centrale de réservation telle que celle des taxis de Metz à laquelle elle n’a pas accès, elle ne peut être contactée que directement par e-mail ou sur son téléphone 1.

Pas certain que les taxis messins voient cette arrivée d’un très bon oeil, eux qui, dès juin 2014, avaient protesté à Metz, sur l’A31 et sur l’A4 contre la concurrence des VTC, pointant du doigt une forme de distorsion dans les conditions concurrentielles.

Les taxis de Metz qui, depuis plusieurs années maintenant, disposent d’une application proche du fonctionnement de celle de Uber d’ailleurs, mais que peu utilisent bien qu’elle soit pratique (version Android ici, et version iPhone là).

La profession de taxi a été celle qui a le plus vulgarisé le terme « ubériser » du fait du traitement médiatique de leurs protestations.

Si l’activité lancée par la demoiselle ne peut pas les menacer à ce stade, le fonctionnement des VTC et les petits plus qu’ils proposent séduisent de plus en plus de clients.


1 Maryia Ulasenka – VTC « My prestige cab » à Metz – 06 84 51 44 92 – [email protected]

3 commentaires

  1. Il n’y a rien de phénoménal pour faire tant de bruit. Tant d’autres ont déjà passé par là depuis bien longtemps moi par exemple avec en plus mon site internet.
    Ça c’est pour faire de la pub, c’est malin, elle veut faire de la pub, passer par les journalistes pour une audience nationale, rapide et à moindre frais.
    Elle n’est pas la première femme vtc.

    1. Très bonne prestation
      Aimable
      Une conduite souple
      Les petites attentions aux clients changent de celles inexistantes des taxis de Metz
      Je n’hésiterai pas à réutiliser les services de cette jeune femme.
      À bientôt Macha
      Et longue vie à votre entreprise de VTC

      Amélie . W

  2. Déçue, transport peu fiable. Ne répond pas toujours aux appels et la dernière fois , n’a pas honoré son rendez vous, sans excuse ni explication, me laissant dans la galère…

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