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Efficacité du confinement sur le coronavirus : des schémas très évocateurs

Individuellement, le passant, le sportif, l’ami venu rendre une petite visite pourrait estimer qu’il ne fait courir aucun danger à se déplacer seul en ville ou dans les bois, à sortir de chez lui. Il se trompe, même s’il est de bonne foi et que son raisonnement semble faire appel au bon sens.

Les problématiques de contact ne sont effectivement pas limitées aux relations des personnes entre elles, mais aussi en lien avec les surfaces que nous touchons parfois sans nous en apercevoir, et sur lesquelles nous laissons ou récupérons la contamination. Cette réalité démultiplie de façon considérable le potentiel de transmission, et donc ce qui peut être qualifié d’interaction entre les personnes, fusse-t-elle indirecte. Mais au-delà, même si l’on se borne à ne regarder que les interactions sociales, on peut se rendre compte des effets saisissants de la propagation du Coronavirus Covid-19.

Le Washington Post a publié dans ses colonnes une série de schémas animés qui devrait plaire aux personnes féru(e)s de courbes de progression, ou simplement mu(e)s par l’intérêt de comprendre. Ces schémas simulent et comparent les effets de propagation de la maladie selon 4 scénarios : aucune mesure de confinement (liberté totale), quarantaine, distanciation sociale modérée et enfin distanciation sociale étendue.

L’excellent travail de représentation graphique effectué par Harry Stevens, journaliste au Washington Post – Impression écran

Un article qui vaut le détour, et de prendre quelques minutes pour suivre la logique présentée dans chaque schémas. Si les trois premiers sont assez simples et banals, les suivants sont extrêmement intéressants, et évocateurs. Ils modifient la perception que nous avons de nos propres interactions et de leurs conséquences. Cliquez ici pour consulter cet article en version française.

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