Politique & social

Metz : la création de deux nouveaux groupes scolaires actée

Lors du Conseil municipal du jeudi 28 mars 2024, la création de deux nouveaux groupes scolaires par fusion d’écoles a été actée. Les écoles maternelle et élémentaire FORT MOSELLE ainsi que l’école maternelle les Coccinelles et l’école élémentaire les Pépinières sont concernées.

Photo : libre de droits

La municipalité justifie sa décision de fusionner les écoles FORT MOSELLE, situées rue de Rochambeau, en mettant en avant le partage par les deux établissements d’un même bâtiment, de cours extérieurs et d’un restaurant scolaire commun.

« Ce nouveau groupe scolaire permettra à la nouvelle direction de disposer d’un tiers de décharge alors que les directrices actuelles ne disposent pas de jours fixes mais seulement de quelques jours fractionnables pendant l’année scolaire », explique Anne STÉMART, adjointe à l’Éducation et aux affaires scolaires.

Pour l’école maternelle les Coccinelles et l’école élémentaire les Pépinières, situées rue des Pensées, c’est la localisation des deux écoles sur la même parcelle, la présence d’espaces extérieurs communs et d’un même complexe sportif qui motive la décision. 

« Une ouverture de classe est prévue en élémentaire à la rentrée scolaire et la fusion des deux écoles permettra le maintien de la 3ème classe de maternelle menacée de fermeture », précise Anne STÉMART.

Suite à la fusion, la nouvelle direction bénéficiera d’une demi-décharge, avec 2 jours scolaires sur 4 par semaine, contre 1 jour par semaine pour la directrice de l’école élémentaire et quelques jours fractionnables par an pour la directrice de l’école maternelle. 

La majorité convaincue, l’opposition s’inquiète 

Selon la municipalité, ces fusions permettent de « créer une cohérence pédagogique sur l’ensemble du temps de l’enfant » et de « faciliter les échanges avec la municipalité et les partenaires grâce à la présence d’un seul interlocuteur », mais la démarche ne fait pas l’unanimité. Retour sur les débats.

« On a vécu ce cas ailleurs à Metz. Une direction pour deux écoles c’est à terme moins de moyens humains », s’inquiète Françoise GROLET, élu d’opposition (RN). « C’est une économie administrative positive, mais qui devrait être aidée par des moyens supplémentaires », développe-t-elle. 

« Les fusions peuvent paraître logiques quand elles portent un projet comme c’était le cas à Gaston Hoffmann, mais ces fusions posent questions. Quel est le projet ? », s’interroge Jean-François SECONDÉ (groupe d’opposition UNIS pour Metz). Il se dit également inquiet de la concurrence renforcée qui rendrait impossible l’évolution des postes au sein de ces établissements. 

« Il n’y a pas de fusion systématique. C’est étudié au cas par cas », leur répond l’adjointe à l’Éducation, citant les exemples des écoles Gaston Hoffmann, des Quatre Borne et des Hauts de Vallières, comme des réussites démontrant l’efficacité des fusions décidées par la municipalité.

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