Paul WATSON, fondateur de l’ONG Sea Shepherd, a été arrêté par la police danoise le 21 juillet 2024, lors d’une escale au Groenland, en raison d’un mandat d’arrêt émis par le Japon. Il est depuis emprisonné à Nuuk, tandis que la justice examine une demande d’extradition de Tokyo.
La ville de Metz a décidé de se joindre aux nombreuses associations et collectivités demandant sa libération. Une campagne d’affichage a été lancée, avec deux bâches : l’une sur l’Institut européen d’écologie, situé au cloître des Récollets, et l’autre, encore plus visible, place de la République.
« Sauver des baleines n’est pas un crime », affichent les bâches, qui « demeureront jusqu’à la libération de Paul Watson », selon la ville. Le QR code présent sous le texte renvoie directement à une pétition réclamant la remise en liberté du militant écologiste.

Pour rappel, Paul WATSON est accusé d’avoir, lors d’une intrusion sur un baleinier japonais dans l’océan Antarctique en 2010, provoqué des blessures parmi l’équipage et des dommages matériels, ce qui lui a valu d’être inscrit sur la liste rouge d’Interpol en 2012. Cela n’empêche pas ce militant, parfois qualifié « d’éco-pirate », de jouir d’une popularité internationale.
« La Ville de Metz est scandalisée par cette arrestation. En effet, le droit international interdit la pratique de la chasse à la baleine depuis 1986. Le Japon ne respecte pas cette obligation, et c’est pourtant Paul Watson qui est aujourd’hui emprisonné », a réagi Rachel Burgy, adjointe en charge de l’écologie.
La pétition est à retrouver sur le site de Sea Shepherd France. Elle réunit près de 200 000 signataires.
La cause est honorable, le comportement violent de Watson inexcusable. Je ne comprends pas qu’une municipalité puisse le soutenir