Campagne municipale oblige, Dominique GROS et son équipe sillonnent la ville à la rencontre de la population, matins, midis et soirs, comme la plupart des candidats à la mairie de Metz.
L’un des derniers rendez-vous en date pour le maire sortant : ce mercredi 19 mars 2014, 22h15, place de la République, lieu de départ des navettes Flexo.
Certains diront que les élections municipales se gagnent d’avantage sur le terrain plus que dans l’isoloir.
Dominique GROS (PS), au même titre que les autres candidats, en a bien conscience. A 4 jours du premier tour, ce mercredi soir, le maire sortant s’est rendu place de la République à la rencontre des usagers des navettes Flexo.
Objectif : prend le pouls des usagers, et leur rappeler qu’il n’est pas pour rien dans l’existence de ce service.
Flexo ?
Flexo, ce sont 4 bus de nuit desservent chacun une zone de l’agglomération de 10h30 à 00h30, à raison d’un départ chaque heure (place de la République).
Leur fonctionnement est un peu particulier puisque le conducteur compose son itinéraire en fonction de la destination de passagers qui empruntent son véhicule. Même si certains sont des utilisateurs réguliers (ceux qui rentrent tard du travail par exemple), l’itinéraire n’est quasiment jamais le même pour ces voyages nocturnes.
Dans cet interview réalisé à quelques minutes du départ des bus pour la première des 3 tournées de la soirée, Dominique GROS nous en dit plus sur Flexo, et nous avons recueilli le témoignage de certains usagers.
Ce mercredi, l’affluence n’était pas celle des grands jours, 7 usagers dans l’une des navettes et 4 dans une autre. C’est le week-end que, pour l’instant, le service est le plus utilisé.
D’après les statistiques établies ces derniers mois, 140 personnes empruntent ces navettes chaque samedi, un chiffre qui décroît naturellement en semaine. Pour Dominique GROS, « les gens sont petits à petit en train de s’approprier Flexo, mais énormément de messins ne savent pas encore qu’il existe ».
Au cours de cette visite nocturne, Dominique GROS n’aura pas récupéré autant de voix d’un seul coup, mais certains lui ont assuré de leur soutien dimanche dans l’isoloir. Quand une élection peut se jouer à quelques centaines de voix près, chaque promesse de vote peut compter.
Gros-Zimmermann même programme, même campagne. Quand l’un fait une chose, l’autre suit. Cette complicité apporte une touche singulière à la parité des deux têtes de listes. Quand Zimmermann cherchait des électeurs dans des Mettis vides, Gros chassait les démons de minuit !