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23 arbres malades vont être abattus (mais remplacés) à l’entrée de Metz

Dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 janvier 2024, la ville de Metz va procéder à l’abattage de 23 frênes sur les 34 qui sont positionnés le long de l’avenue Joffre, une artère proche du centre ville et de l’accès à l’autoroute A31 très fréquentée. La chaussée sera temporairement fermée à la circulation entre 22h et 5h.

23 des 34 frênes de l’avenue Joffre à Metz (proche de l’accès à l’A31) vont être abattus en janvier 2024, et seront remplacés par de nouvelles essences en février. Image : Gmaps

Selon la municipalité, ces arbres étaient « pour la plupart morts, ou en très mauvais état phytosanitaire ». La municipalité parle d’une « maladie cryptogamique, la chalarose du frêne ». Le constat a été fait dans le courant de l’été 2023.

Une compensation sera faite en replantant, au cours des vacances de février prochain, 31 arbres au même endroit. Adieu les frênes, ce sont 4 nouvelles essences plus adaptées qui les remplaceront, celles-ci, toujours selon la municipalité, « ne craindront pas le vent, supporteront la chaleur et la pollution tout en s’accommodant à tous types de sols ». Le nom des essences retenues n’est pas précisé par la ville.

Signalée pour la première fois en France en 2008, la chalarose du frêne est causée par le champignon Chalara fraxinea, « un parasite exotique originaire de l’est de l’Asie et introduit en Europe à la fin du XXème siècle probablement par transports de plants de frênes asiatiques contaminés » selon le Département de la santé des forêts du ministère de l’agriculture.

Ce ministère décrit le phénomène comme étant « une crise sanitaire majeure dans les peuplements forestiers où le frêne domine les autres essences », et précise dans une étude que « toutes nouvelles plantations de frênes sont à proscrire car elles sont à la fois vouées à l’échec et source de contaminations des régions saines ». On y apprend aussi que, pour autant, le frêne n’est pas une espèce menacée de disparition en France, mais une carte montre que le quart Nord-Est du pays est particulièrement touché par le parasite en question.

L’entrée de Metz par l’autoroute A31 va donc changer de configuration paysagère.

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