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A Metz, la Préfecture de la Moselle réalise un exercice Ebola

La Préfecture de la Moselle a organisé dans l’après-midi du 13 janvier 2015 un exercice Ebola dans ses locaux. Retour sur cette expérience qui a mobilisé une trentaine d’agents d’accueil.

Illustration : libre de droits
Illustration : libre de droits

A chaque exercice son scénario.

Pour la Préfecture, il s’agissait d’examiner les modalités pratiques de détection et de prise en charge d’un « cas suspect » qui se présenterait dans les locaux, de son arrivée au guichet du service de l’immigration et de l’intégration (SII) à l’intervention d’une équipe du SMUR.

Ainsi, l’exercice a permis au personnel d’observer les procédures techniques de prise en charge de 2 cas suspects (une mère et son enfant en provenance de Guinée-Conakry) par l’équipe spécialisée du SMUR.

La trentaine d’agents qui assurent une fonction d’accueil aux guichets ont été mobilisés.

Pourquoi un tel exercice ?

L’exercice s’est inscrit dans une démarche avant tout pédagogique. Il s’agissait de transmettre des précisions sur le virus et sur les symptômes cliniques délivrés par un médecin référent du SAMU, et de rappeler les mesures de protection contre le risque de contamination.

Objectif également, celui de présenter les différentes séquences opérationnelles afin que le personnel puisse être en mesure de prendre les directives nécessaires dans une situation jugée délicate.

A noter que le retour d’expérience associant les agents et les référents sanitaires (SAMU, ARS) sera aussi ouvert aux autres services publics (Police, Gendarmerie, Sapeurs-Pompiers) susceptibles d’accueillir ou de prendre en charge des personnes présentant certains symptômes de la maladie.

Quelques rappels

Les risques de transmission du virus : le virus Ebola est transmis par le contact avec le sang, les tissus ou les liquides biologiques de personnes/animaux infectés : la transmission du virus nécessite un contact rapproché avec une personne infectée

Comment reconnaître un cas suspect : constitue un cas suspect toute personne en provenance d’une zone à risque (Sierra Leone, Guinée Conakry, Libéria, Mali (district de Bamako)), et présentant, dans les 21 jours après son arrivée en France, une fièvre mesurée par un soignant, supérieure ou égale à 38°C.

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