Créée il y a deux mois, l’association Ville Nouvelle, présidée par Laurent Federspiel, compte déjà 125 familles adhérentes. Le 16 avril dernier, elle lançait une grande enquête sur le devenir de l’hôpital Bon Secours, dont voici les résultats.
Aujourd’hui un mois après, 202 familles ont contribué à indiquer quelle était la volonté des riverains pour cette friche de 4,3 hectares.
On voulait connaître les préoccupations des gens et le sujet qui revenait le plus souvent était « qu’est-ce que vont devenir les friches de bon secours ? ». Or une enquête de l’AGURAM (Agence d’Urbanisme d’ Agglomérations de Moselle) a révélé que le futur de Bon Secours allait conditionner la façon dont les gens allaient vivre dans les 30 ou 40 prochaines années. Autant dire que si l’on fait le mauvais choix, on va payer les pots cassés. Laurent Federspiel.
Résultats
Profil des participants
- 84% des répondants habitent dans le quartier, 71% sont propriétaires.
- 85% ont plus de 35 ans (43% entre 35 et 55 ans, et 42% plus de 55 ans).
- 32% des répondants ont des enfants scolarisés dans le quartier.
- 29% des répondants n’exercent pas d’activité professionnelle (retraités, sans emploi, voire élèvent des enfants)
- 28% sont cadres ou enseignants, et 23% sont chef d’entreprise, artisan ou profession libérale.
Un besoin de services publics
68% des répondants (137 familles) souhaitent que le site de Bon Secours soit utilisé pour la création d’un ensemble regroupant des services publics tandis que 66% des répondants (133 familles) demandent la création d’espaces verts.
31% sont favorables à la création d’un pôle économique pour entreprises innovantes, 31% à de nouveaux logements, et 30% à la création de commerces dans certaines conditions.
Lesquels ?
68% des répondants (138 familles) plébiscitent la création d’un «centre médical de proximité» permettant de rendre l’accès aux soins d’urgence plus rapide. Le souhait d’une médiathèque se fait aussi très fortement ressentir avec près de 55% des répondants (111 familles).
L’implantation d’une maison des associations comprenant des salles de réunion est sollicitée par plus de 43% des personnes interrogées.
Et en vrac : le transfert de la MJC Metz-Sud (33%), l’implantation d’une véritable mairie de quartier (26%), le regroupement d’une école maternelle et primaire (27%), et la mise en place d’installations sportives (18%) comme par exemple un plateau sportif, un city-stade, etc.
L’esthétique
- 73% des répondants (144 familles) demandent à ce que la partie ancienne soit conservée, puis restaurée, et que la partie plus moderne (en forme de « L » face à l’Eglise Sainte-Thérèse) soit détruite.
- 53% des personnes sondées (119 familles) désirent que les nouvelles constructions ne dépassent pas 4 étages, et que soit respecté un équilibre entre constructions et espaces verts.
- 37% des répondants (73 familles) veulent que, en priorité, des espaces verts soient créés, et que le reste du projet d’urbanisation s’articule ensuite autour.
L’association a présenté vendredi 31 mai la synthèse de son enquête à la Ville de Metz, qui est sur le point de sélectionner 3 architectes urbanistes. L’association estime primordial le fait que les aspirations des habitants soient prises en compte dans le cahier des charges.
Ce dernier sera élaboré dans les semaines à venir et transmis aux 3 candidats retenus d’ici à la rentrée de septembre 2013.
L’association Ville Nouvelle a dévoilé les résultats de son enquête sur le devenir de Bon Secours.
J´aurai bien vu à cet endroit un véritable centre encadré pour les marginaux du centre ville. Pourquoi installer des cameras au centre ville et laisser les gens dans le froid?
De toute façon, le maire n’en fera qu’à sa tête, comme toujours. En se vantant, la main sur le coeur et sans rire, de pratiquer la « démocratie participative » !
Je vous plains mon pauvre siges,devoir passé sont temps a toujours laisser des commentaires pour mettre en avant ses opinions politiques sans aucun réflexion de fond juste par…propagande !!
Votre vie doit bien être triste…
Et pourquoi pas un camp de Roms ? mdr
Effectivement, il faut s’occuper des « marginaux » et ce quartier propose déjà deux centres adaptés et de dimensions importantes.
Il y a beaucoup de possibilités dans la périphérie de Metz pour les acceuilllir de manière plus « encadrée » (bâtiments militaires…).
Les riverains pensent que le centre ville de Metz doit aussi etre accessible aux revenus « moyens » et proposer des logements plus modernes ce qui manque aujourdhui. Il n’y a pas de raison que les seules populations qui puissent y résider aujourd’hui soient les ménages favorisés ou ceux bénéficiant de HLM.
Le centre ville doit aussi accroître son attractivité et moderniser ses services publiques.
Sinon, le centre ville sera déserté par les revenus moyens/superieurs qui iront dans des lotissements périphériques (ce qui a déjà commencé). Il faut regarder les villes des États Unis pour en comprendre les dangers : des centres villes fantômes desertés par les commerces.
Metz mérite mieux que cela…
Et pourqoui pas conserver l’existant, certes vieillissant, et en faire un centre d’accueil digne de ce nom pour nos nombreux sans-papiers ?