C’est une semaine agitée sur le plan social : grève à Air France lundi, les enseignants jeudi, la SNCF vendredi (non confirmée), La Poste samedi…
Les prévisions pour la grève des enseignants prévue ce jeudi 20 novembre annoncent semble-t-il un mouvement bien suivi, avec de 5 à 7 enseignants sur 10 qui débrayeraient.
Dominique Gros, Maire de Metz, a annoncé pour la ville qu’il ne pourrait pas assurer le service minimum en cas de grève des enseignants, prévu par la loi depuis août 2008, pour l’accueil des élèves (SMA : Service Minimum d’Accueil).
En effet, d’après le Maire, les conditions minimales requises pour garantir la sécurité des élèves des écoles primaires ne pourraient pas être réunies, rendant la loi inapplicable.
Metz n’est pas la seule dans ce cas, puisque Paris ou encore Strasbourg et Toulouse ont fait la même annonce. Les communes qui n’assureront pas l’accueil s’exposent à des sanctions financières.
Le gouvernement, par l’intermédiaire de Xavier Darcos, pointe du doigt le fait que les villes françaises qui n’appliqueront pas le SMA sont essentiellement pilotées par des élus de gauche.
Du côté de la mairie de Metz, on explique que le délai de 48 heures laissé aux mairies (entre l’annonce de la grève et la mise en application du SMA) pour réunir le personnel nécessaire (600 personnes à Metz) et effectuer les transmissions d’information ne serait pas suffisant pour organisation une telle opération de façon convenable.
Les communes avoisinantes telles que Montigny les Metz ou Moulins les Metz par exemple, assureront quant à elles le service minimum.
Dans les collèges et lycées, bien qu’une partie des enseignants soit également en grève jeudi, l’accueil sera organisé par les chefs d’établissements. Les difficultés sont donc essentiellement centrées sur les primaires et sur les écoles maternelles.
Pour savoir si votre commune met en place un dispositif d’accueil des élèves pour la grève, n’hésitez pas à la contacter directement, ou à téléphoner à l’établissement où étudie votre enfant.
