Politique & social

Le découpage des cantons Mosellans déplait : P. Weiten un brin contrarié

Le Ministère de l’Intérieur a fait une proposition de nouvelle répartition des cantons en Moselle ce lundi 4 novembre 2013 en début d’après-midi. Le courrier a directement été adressé à Patrick Weiten (UDI), le Président du Conseil Général de Moselle.

nouvelle répartition cantons
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Le Conseil Général a 6 semaines pour émettre un avis sur cette proposition, soit à la mi-décembre 2013. Suite à cela, un certain nombre de discussions seront engagées. Quant au nouveau découpage, il devrait être effectif au plus tard au 1er mars 2014.

Pour Patrick Weiten (UDI), il s’agit d’un découpage d’intérêt politique et électoral qui ne tient pas compte des modes de vie ni des habitudes des habitants.

Présenté à la presse mercredi soir, ce nouveau découpage a été décrit par Patrick Weiten comme étant du « charcutage », du « déchiquetage » et même du « tronçonnage », selon ses propres mots. Il ajoute :

Ce qu’on ne gagne pas par les urnes, on essaye de le gagner par les ciseaux !

Des objectifs non atteints

Initialement, la loi précédente était établie de la manière suivante : un conseiller devait représenter un canton d’environ 20 000 habitants au département et à la région.

La loi a été abrogée par les socialistes et se base désormais sur deux principes :

  • La parité
  • La non-augmentation du nombre d’élus dans un souci d’économie par rapport au fonctionnement institutionnel du pays.

Le département de la Moselle devra respecter une moyenne de 38 706 habitants par canton. De ce fait, Patrick Weiten (UDI) pose le rural comme principale victime de ce découpage : les distances qui séparent d’un bout à l’autre certains cantons vont parfois représenter 60km de longueur.

Si la nouvelle loi repose aussi sur le principe de la parité, faisant ainsi de la France le seul pays au monde où une circonscription électorale sera à la fois représentée par un homme et une femme, le Président du Conseil Général affirme que les objectifs ne semblent pas atteints.

En effet, Patrick Weiten (UDI) rappelle le principe de la loi : pour ne pas augmenter le nombre d’élus, l’objectif initial était de diviser par deux, plus ou moins, le nombre de cantons qui est actuellement au nombre de 51.

Mais les 27 nouveaux cantons Mosellans, du fait de la parité, auront chacun 2 conseillers à leur tête, ce qui revient finalement à un total de 54 conseillers, soit 3 de plus qu’à l’heure actuelle. Selon Patrick Weiten, les objectifs ne sont donc pas atteints.

Ce n’est pas source d’économie pour la Nation. Au contraire, puisqu’au niveau de la France, il y aura 165 conseillers généraux en plus.

Patrick Weiten entend présenter ce découpage au 737 maires de Moselle, qui n’ont à ce jour toujours pas été informés.

Le Ministère de l’Intérieur a présenté sa proposition de nouveaux découpages des cantons en Moselle au Conseil Général.

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3 commentaires

  1. bonjour,

    ma grand-mère disait: »à quoi bon se chamailler pour savoir de quelle couleur on va peindre les murs si pendant ce temps-là on ne travaille pas pour gagner de quoi acheter la maison? »

    à mon sens la notion de parité des genres à tous les étages de la sphère olympienne de la société relève de la pure démagogie et même de l’hypocrisie – le fait que l’on pisse debout ou assis n’a absolument rien à voir avec l’intelligence, le sens des responsabilités, l’initiative, l’implication personnelle vertueuse et désintéressée, le sentiment républicain et autres qualités qui méritent les suffrages électoraux mais qui restent exceptionnelles. Je ne vois pas en quoi le système d’improviser ces couples virtuels va améliorer l’efficacité du conseil général, surtout si des potiches (H ou F) incompétentes aussi arrivistes qu’inutiles se retrouvent élues, passent à la caisse et siègent (parfois) à ce parlement simplement du fait qu’il fallait absolument rajouter le XX ou le XY qui manquait sur tel ou tel canton pour faire la paire.

    Penser que le choix électoral d’un candidat se focalise sur le fait qu’il pisse debout plutôt qu’assis ou l’inverse, c’est avoir vraiment peu de respect pour les citoyens votants et ça me pose certaines questions essentielles.

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