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Metz Métropole : les prix des abonnements au réseau Le Met’ évoluent au 1er juillet 2025

Les tarifs du réseau Le Met’ évoluent à compter du 1er juillet 2025. Le conseil métropolitain a acté ce lundi 12 mai 2025 une augmentation d’un maximum de 1,49 % par titre. Présentée comme une simple indexation sur l’inflation, la mesure suscite l’opposition dans les rangs de la gauche.

Photo d’illustration.

Dès le 1er juillet, les tarifs des abonnements au réseau Le Met’ augmenteront d’un maximum de 1,49 %. La mesure ne touchera pas l’ensemble des usagers, comme l’a précisé rapporteur de la motion, Jean-Claude WALTER :

« Cela ne concerne que les abonnements et représente au maximum une progression de 1,49 % par titre en cohérence avec le niveau d’inflation des prix à la consommation constaté entre janvier et décembre 2024. »

Le coût des titres « occasionnels et divers » restera inchangé. Les prix des abonnements aux tarifs sociaux (titres sociaux, boursiers, soumis au quotient familial, accompagnants de PMR) seront quant à eux gelés. Le gain de recettes est estimé à 113 000 € par an. « Cette indexation des tarifs doit notamment contribuer à développer l’offre de vélos à proposer à la location », indique Jean-Claude WALTER.

Est-ce une augmentation ? Non pour la majorité, oui pour l’opposition

Chez la majorité, on parle pas d’une hausse des tarifs, mais plutôt d’une « actualisation pour limiter l’impact de l’inflation sur le budget annexe transport ». Pour Jérémy ROQUES, membre de l’opposition de gauche, l’argument ne tient pas :

« Après 7 % en 2021, 9 % en 2023, c’est maintenant une augmentation – que vous pouvez appeler autrement, mais c’est bien une augmentation des titres – de 1,5 % pour les habitants qui ont fait le choix d’un abonnement de transport en commun. […] Vous décidez bel et bien de pénaliser celles et ceux qui font le choix du mode de transport le plus écologique, le plus sain pour eux-mêmes et pour notre société. »

Le chef de file écologiste pour les municipales 2026 à Metz dénonce un choix politique en défaveur des transports en commun, et non un simple calcul comptable. « Je n’ai pas vu d’actualisation des tarifs des parkings prenant en compte l’inflation cette année, ni les années d’avant », fustige-t-il.

En réponse, le président de la métropole, François GROSDIDIER, a affirmé que ne pas actualiser les tarifs mènerait en réalité à « dégradation des services » et des finances :

« C’est à coup sûr la façon de paupériser la collectivité et de ne pas avoir d’autres recours ensuite que d’utiliser la seule variable d’ajustement que nous avons : c’est-à-dire les impôts. Ne pas actualiser, c’est augmenter les impôts. »

L’édile défend une tarification qu’il juge en faveur des usagers les plus fragiles. « Nous avons fait le choix de ne pas actualiser les tarifs sociaux, donc nous assumons de les baisser », indique le président de la métropole.

François GROSDIDIER, qui ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat à sa réélection, en a profité pour critiquer la proposition de gratuité des transports en commun, dont la pétition réunit désormais plus de 6 200 signataires

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