Culture & spectacles

Festival à Marly : le NEC au son du jazz

En mai, le traditionnel festival de jazz va à nouveau s’imposer au NEC de Marly. Du 17 au 20, huit concerts de passionnés du swing vont se succéder.

Illustration : libre de droits

Programme Marly Jazz Festival 2018

Jeudi 17 mai – 20h30

The Glossy Sisters (Marion Chretien, Lisa Caldognetto, Claudine Pauly au chant et Jérémy Bruyère à la contrebasse)
The Glossy Sisters, à peine croisées déjà inoubliables. Sexy et d’un talent fou. Voix tressées les unes aux autres, accents cuivrés, acidulés, hauts perchés, danse des octaves, charpente jazzy, percussions mutines inventées avec les moyens du corps, dentelle serrée des arrangements : le tout accompagné du cœur battant de la contrebasse.

Mais un trio vocal ne se suffit pas à lui-même s’il n’a pas son identité. Les Glossy Sisters ont construit la leur sur la diversité et jouent à la marelle d’un genre à l’autre, de Piaf à Beyoncé, de Boris Vian à Katy Perry dont « I kissed a girl » est devenue leur chanson fétiche.

Doublement récompensées – Prix du jury à l’unanimité et prix du public – au Concours International Crest Jazz Vocal, les Glossy passent la vitesse supérieure cette année avec la sortie de leur premier disque « Babillage » et une belle tournée.
Les Glossy Sisters ? C’est peu de dire qu’elles nous chantent !

Enrico Pieranunzi Quartet (Enrico Pieranunzi au piano / Seamus Blake au saxophone / Luca Bulgarelli à la contrebasse / Clarence Penn à la batterie)
C’est avec un quartet d’exception qu’Enrico Pieranunzi a publié en juin dernier l’album « New Spring » sur le label Cam Jazz.

Enregistré en live dans le mythique club new-yorkais du Village Vanguard, cet album est l’un des meilleurs disques de ces dernières années pour le seul artiste italien qui ait joué en leader à trois reprises sur cette scène légendaire. Enrico Pieranunzi présente une musique moderne et audacieuse avec une énergie continue. Une musique en permanente évolution qui touche immédiatement l’auditeur.

Vendredi 18 mai – 20h30

Julien Patit Quartet (Julien Petit au saxophone / Pipiss Haag à la guitare solo / Jena Marc Sum à la guitare rythmique / Mathieu Loigerot à la contrebasse)
« Rue Mazelle » est déjà le cinquième album de Julien Petit. Il le célèbre de manière festive en y incorporant le swing gai et entraînant du jazz manouche toujours incisif, rythmé, sensible et puissant.
On peut facilement imaginer que le mélange d’un saxophoniste tonique, enthousiaste et baroudeur avec des musiciens manouches au caractère bien trempé promet de détonner.

John Scofield Quartet (John Scofield à la guitare / Sullivan Fortner à l’orgue et piano / Vicente Archer à la basse / Bill Stewart à la batterie)
Qu’est-ce qui peut bien faire que le guitariste John Scofield soit une voix unique dans le jazz d’aujourd’hui ? Personne d’autre que lui n’a su élaborer une telle synthèse du blues et du jazz. Passionné de musique noire, fan de Jimi Hendrix, il arrive en 1983 dans l’orchestre de Miles Davis.

Après son passage chez Miles, il devient un guitariste majeur de l’histoire du jazz. L’américain a, depuis, enregistré plus de 30 albums avec des idoles contemporaines telles que Pat Metheny, Bill Frisell, Brad Mehldau, Mavis Staples et Joe Lovano.

En 2016, il reçoit le Grammy Award pour le meilleur album Jazz Instrumental pour son précedent album « Past Present ». Et en 2017 à nouveau un Grammy Award pour le meilleur album Jazz Instrumental pour « Country For Old Men ». Mais c’est sur scène que sa musique prend sa réelle dimension, chargée d’un feeling bluesy qui touche au cœur.

Samedi 19 mai – 20h30

Ëda (Eleonore Diaz Arbelaez au chant et à la contrebasse / Anthony Winzenrieth à la guitare et au clavier / Natasha Rogers aux percussions)
La géographie intérieure se joue des distances et assemble librement ce qui se situe aux antipodes. C’est ainsi que la jeune Eléonore Diaz Arbelaez, chanteuse et contrebassiste franco-colombienne, un pied en Colombie, l’autre à Paris, a décidé de ne pas choisir entre ces deux mondes.

Son premier album éponyme « ëda », en collaboration avec un musicien venu de la pop et du jazz, Anthony Winzenrieth, rapproche musique latine traditionnelle et ambiance urbaine marquée d’électronique où la puissance se mêle à la douceur pour un résultat extrêmement original.

Hugh Coltman (Hugh Coltman à la voix / Frédéric Couderc à la clarinette/Baryton / Jérome Etcheberry à la trompette / Jerry Edwards au trombone / Didier Havet au soubassophone / Freddy Koella à la guitare / Gael Rakotondrabe au piano / Raphael Chassin à la batterie)

Le crooner britannique a marqué ces deux dernières années avec son CD hommage à Nat King Cole récompensé par une Victoire du Jazz 2017 (Meilleur artiste vocal de l’année) et une tournée de plus de 120 dates.

Il revient en 2018 avec un album enregistré en brass band à la Nouvelle Orléans. Des drums qui dansent comme dans un des légendaires enterrements de cette ville mythique, des cuivres gorgés de soul, des guitares mêlant tous les blues et tous les folk… Hugh Coltman s’est offert un écrin sublime pour un répertoire dans lequel il fait entendre sa voix chaleureuse de routier des sentiments et de grand connaisseur des émotions humaines, toujours indulgent pour l’amoureux du soir, le paumé de l’aube ou le mélancolique du plein soleil…
Who’s Happy ? demande son nouvel album. Personne et chacun, semble-t-il répondre…

Dimanche 20 mai – 20h30

PCA Organ Trio invite Valérie Grashaire – Tribute to Ella
Pierre Cocq-Amann au saxophone / Benoit Sourisse à l’orgue / Jean-Marc Robin à la batterie / Valérie Graschaire au chant)
L’insatiable saxophoniste Pierre Cocq-Amann réunit ici Jean-Marc Robin et Benoit Sourisse.
Du blues, du swing, du groove… du JAZZ à l’état pur. Il semblerait que ces trois talentueux musiciens ont ici vendu leur âme au diable contre quelques toms, un orgue Hammond et cinq vieux clous au son puissant…

En 2016, le trio invite Valérie Graschaire pour enregistrer un incontournable « Tribute to Ella ». Ils tournent depuis dans cette formule, et revisitent, avec chaque fois plus d’enthousiasme, les plus grands standards sublimés par Ella Fitzgerald. Sensations fortes garanties.

The Stanley Clarke Band (Stanley Clarke à la basse / Cameron Graves au clavier / Beka Gochiashvili au piano / Shario Tucker à la batterie)
Avec plus de 40 albums à son nom et 4 Grammy Awards, Stanley Clarke a aujourd’hui atteint le statut de « légende vivante ». Depuis le début des années 1970 et le succès du groupe Return To Forever, il est un des piliers de la musique américaine, avec des collaborations avec Quincy Jones, Stan Getz, Art Blakey, Paul McCartney, Jeff Beck, Keith Richards, Aretha Franklin, Stevie Wonder, Chaka Khan, The Police, Herbie Hancock et de nombreux autres. Virtuose aussi bien de la contrebasse que de la basse électrique, Stanley Clarke est l’un des rares leaders de ces instruments à se produire sur les scènes du monde entier. Également compositeur reconnu, il a notamment signé les bandes originales de Boyz N The Hood, What’s Love Got To Do With It (biopic sur Tina Turner), Romeo Must Die, The Transporter, etc.

Sa créativité a été reconnue et récompensée par d’innombrables prix : Disques d’or et de platine, Grammy Awards, nominations Emmy®, un prix BMI, etc. Il figure dans de très nombreux polls : il fut le premier Jazzman de l’année du magazine Rolling Stone et le bassiste lauréat des Playboy’s Music Awards pendant 10 années consécutives, le Lifetime Achievement Award du Bass Player Magazine. En 2013, Clarke a été élu « meilleur joueur de basse électrique » de Downbeat Magazine.

Stanley Clarke milite pour offrir aux jeunes musiciens la possibilité de parfaire leurs compétences. Aux côtés de son épouse Sofia, il a fondé la Stanley Clarke Foundation, qui décerne depuis 13 ans des bourses à de jeunes musiciens talentueux.

Informations pratiques

Dates et horaires
Du 17 au 20 mai 2018
Début des concerts à 20h30

Lieu
LE NEC, Espace culturel
1, avenue Long Prey
57155 Marly
Tel : 03 87 63 23 38

Pour réservez vos places cliquez ici.

Retrouvez cet événement dans l’agenda de Tout-Metz ici.

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