Politique & social

La sélection des 3 noms pour la région étendue à d’autres options ?

Depuis la publication des trois propositions retenues par le comité de réflexion parmi 332 propositions pour donner un nom à la région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, le débat fait rage et les échanges manquent souvent de courtoisie entre les internautes sur les réseaux sociaux.

Comme il y a 65 millions de sélectionneurs de l’équipe de France, il y a aussi 5,5 millions de meilleurs avis possibles sur le futur nom de cette région, bien qu’au final, il ne devra en rester qu’un.

Au regard de cette foire d’empoigne, le président de la région, Philippe Richert, répondait ce lundi 14 mars aux questions des auditeurs de nos confrères de France Bleu.

Il y a déclaré qu’il allait réunir le bureau exécutif de la région, pour décider s’il fallait oui ou non, ajouter l’une ou l’autres des propositions à cette liste, afin de tenter de ramener le calme, et de respecter des demandes insistantes notamment sur le nom « Grand est » :

Une décision qui, si elle est prise, sera abondamment commentée et critiquée.

Un jeu politiquement acrobatique pour l’exécutif, issu d’un choix initial d’associer des représentants des citoyens non élus (au sens non politique).

A bien y regarder, c’est presque un comble à l’heure où les citoyens réclament une plus grande participation aux décisions qui les concernent.

Il faut garder à l’esprit qu’au-delà de ce choix de nom, c’est un tout autre problème auquel ce choix est rattaché : celui des identités prenant racine dans les anciennes régions (lire notre article sur ce sujet en cliquant ici).

 

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Comité punching ball

« Drogués, alcooliques, débiles mentaux, incompétents, vendus, manipulés… » les qualificatifs employés par certains internautes pour désigner les 60 membres du comité de réflexion sont quasiment tous insultants, et illustrent autant la tension que les divergences de points de vue. Un exercice de lapidation numérique prévisible, auquel certains ne doivent pas être habitués.

Même les élus sont sortis de leurs gonds, avec un Jean Pierre Masseret menaçant de « ressortir les fourches », ou un Thierry Jean supposant que les 60 personnes du comité avaient fumé la moquette, quand ce n’est pas une élue du parti d’extrême droite qui arrive à tordre un témoignage sincère, pour lui faire dire l’inverse de sa signification… hallucinant de manipulation.

L’auteur du présent article ayant pris part aux travaux de ce comité de réflexion, peut certifier qu’en aucun cas il n’a pu constater la circulation de substances illicites pendant les trois séances de travail auxquelles il a participé, pas plus qu’il n’y avait d’eau de vie à descendre cul-sec avant de rejoindre les groupes de travail, ni de baignades dans des piscines de billets de banque financées par de sombres obédiences.

Quant à la manipulation et aux théories complotistes, elles sont pour le coup, bel et bien infondées.

D’ailleurs, à l’heure où l’on ne peut plus croire personne, comment peut-on croire les complotistes ? Vous avez 4 heures.[/note]

Ce nouveau débat a en tout cas ranimé les autonomistes et les personnes contre la fusion des trois régions, et il y en a par dizaines de milliers, qui ont repris du poil de la bête au détour de ce vote qui sera proposé aux citoyens sur le nom de leur région.

La passion est au coeur des échanges, le rejet aussi, et pendant ce temps là, tout semble à l’arrêt.

Mais autant le dire tout de suite, aucun nom ne fera consensus, jamais.

Personnalité(s) :

6 commentaires

  1. J’espère que ses guignols de l’intox ne sont pas payés pour leurs conneries!! Heureusement que le ridicule ne tue pas. Espérant le… Pas besoin de sortir les livres pour un nom de région. La logique voudrait GRAND-EST qui englobe toute la région Est.

  2. c’est bien normal que cela ne fasse pas l’objet d’un quelconque consensus parce que la vraie préoccupation n’est pas tant d’avoir le fameux comité de bien assis payé pour pondre de tristes propositions, mais d’avoir à subir un assemblage de régions. Et quand on comprends comment les décisions importantes (faire des grosses régions pour faire des économies d’échelles) se prennent sur un coin de table, il est difficilement entendable qu’un comité de 60 pèlerins grassement payés, se concertent pendant des plombles pour pondre et imposer quoi?…3 noms de régions….cela m’aurais moins agacé qu’on les qualifie de « comté » ou de « duché »..mais là, c’est …pathétique .

  3. Pourquoi ? Ça les étonne que le combat fasse rage ?

    Entre Acalie qui fait penser à l’alcali volatil de nos cours de chimie, Rhin Champagne qui a fait disparaître la Lorraine dans un trou noir, et la nouvelle Austrasie qui ne nous projette pas vraiment dans l’avenir, c’est vrai qu’il y a de quoi l’avoir saumâtre ! (notez que je reste courtois !)

    On sait bien que si elle avait été proposée, la solution Grand Est, ou Grand Est européen comme le propose Eckert, aurait emporté le morceau. Alors pourquoi l’avoir passée à la trappe ? Quatre propositions, ou cinq, c’était trop pour nos pauvres têtes ?

    Et pourquoi pas dix, ou vingt pendant qu’on y est, me direz-vous ?

    Bon bon, je sors !

  4. « Aucun nom ne fera consensus » ?
    Peut-être.
    Mais il devrait être possible d’en trouver trois qui ne font pas consensus contre eux !
    Quant à exclure volontairement « Grand Est » , à la fois simple, simple et justement consensuel… La haute intelligence de ce « Comité d’expert » ne m’est décidément pas accessible.

  5. Quatre noms seulement, qui rappellent plus une pub qu’autre chose, pourquoi pas tant qu’on y est: CA2L les initiales seulement comme les départements, ça fera rigoler et puis c’est original non ? CA2M ils ont bien osé alors au point où on en est ……
    « Les cons ça ose tout c’est a ça qu’on les reconnaît…. »
    Bon courage pour la suite…….

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