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Manifestation des intermittents de l’emploi à Metz : le vendredi de la colère

Près de 200 personnes ont manifesté dans une ambiance bon enfant à Metz ce vendredi 23 avril 2021 dans le cadre d’un événement dénommé le vendredi de la colère. Ils portaient un message, celui de ne pas oublier les intermittents et les précaires de l’emploi qui ont été fragilisés pendant la crise sanitaire.

Intermittents du spectacle, intérimaires, contrats courts ou encore saisonniers ont participé au cortège, qui a démarré devant le Centre Pompidou, et s’est dispersé place d’Armes après plusieurs prises de parole des représentants de l’intersyndicale listant pêle-mêle leurs différentes revendications.

Parmi les demandes des manifestants figurent l’annulation de la réforme chômage qui entrera en vigueur en juillet prochain, la reconduction de l’année blanche, c’est-à-dire le maintien des aides mises en place depuis le premier confinement de mars 2020 pour tous les intermittents de l’emploi. Enfin, ils appellent à la mise en place d’un plan de relance pour la culture.

Emmeline, porte-parole de la coordination des intermittents et précaire de l’emploi, détaille les motifs de la manifestation à notre micro :

Après avoir débuté avec un concert de percussion sur des caisses de transport de spectacle sur la parvis du Centre Pompidou, les manifestants entamé leur marche, la manifestation ayant été autorisée par le Préfet de la Moselle. Ils ont au passage fait un long arrêt pour déposer un cercueil au milieu de la rue Gambetta pour exprimer leur détresse avant de reprendre leur marche vers la place d’armes via la rue Serpenoise.

Arrivés place d’Armes, les différents syndicats ont prononcé un discours et une délégation de  la coordination de l’emploi des intermittents et précaires de Metz a été reçue par le bureau de l’adjoint à la mairie de la ville.

L’organisation appelle à manifester à nouveau le 1er mai 2021 prochain.

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2 commentaires

  1. Ce mouvement est louable car on parle enfin des intérimaires issues de l’hôtellerie dont je fais parti.
    Je me permet juste un correction:
    Il n’y a pas de syndicat qui représente ou défend les intérêts des travailleurs issus de l’hôtellerie restauration à Metz.

  2. Et si au lieu de manifester pour toucher des aides, ils manifestaient pour que les restrictions sanitaires soient levées ? Des protocoles existent et ont été mis en place. Aucune étude ne montre que l’on peut se faire contaminer au theatre, dans un restaurant ou un musée.

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