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Mondial Air Ballon 2023 en chiffres : un évènement hors normes

A partir du 21 juillet 2023, le ciel lorrain sera à nouveau rempli de montgolfières aux formes et aux couleurs différentes. Le Grand Est Mondial Air Ballon célèbre sa 18ème édition cette année et son ballet poétique aérien déroulera du 21 au 30 juillet, depuis l’aérodrome de Chambley.

L’évènement rassemble des centaines de milliers de personnes tous les deux ans, et il est relayé dans de nombreux pays. Unique au monde, il permet de projeter l’image de la Lorraine partout, et de rassembler en même temps sur place des personnes de tout âge provenant de tout le pays et au-delà des frontières.

Après l’édition 2021 qui avait connu quelques difficultés en raison du Covid-19 et des pass sanitaires, cette nouvelle édition attend plus de 500 000 visiteurs (l’équivalent de 20 stades Saint-Symphorien au complet), et quelques 3000 pilotes et membres d’équipage.

Durant les 10 journées de l’événement, ce sont 2 envols par jour qui permettront d’envahir le ciel, excepté le vendredi 21 juillet, jour d’ouverture, avec un vol le soir uniquement, soit un total de 19 envols de masse potentiels. Les envols du matin se préparent aux alentours de 6h30, ceux du soir vers 18h30. La météo, elle, joue le rôle d’arbitre.

Nouvelles formes, nouvelles nationalités et pays sous contraintes

Ballons à gaz et montgolfières survoleront les paysages lorrains mais il sera également possible d’observer des ballons à formes, qui ravissent notamment les plus petits. Des nouvelles formes sont attendues pour cette nouvelle édition : un bébé dragon violet, un lapin, une bouteille, une vache suisse et même un kangourou.

Tous les deux ans, ce sont des passionnés de montgolfière du monde entier qui se rendent à Chambley. Pour le GEMAB 2023, 67 nationalités différentes sont attendues au niveau des pilotes. Les plus représentés en termes de nombres de pilotes sont la France, la Belgique, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Des pays plus « exotiques » sont attendus, on retrouve parmi eux le Brésil, l’Afrique du Sud ou encore Taïwan.

Cette année, des contraintes ont affecté le nombre de pilotes inscrits. Une partie est liée à la guerre en Ukraine, du fait de l’interdiction pour les russes et les biélorusses de survoler le territoire français avec un aéronef, fusse-t-il une simple montgolfière, et donc de participer à la compétition. Le brexit constitue également un bel écueil. Le Royaume-Uni ne fait désormais plus partie de l’Union Européenne, ce qui complique la volonté de nombreux pilotes anglais à se rendre sur le territoire français faute de certificat médical. Ils sont habituellement 250 pilotes britanniques à venir participer à la fête, seuls 50 d’entre-eux disposent à ce jour des papiers suffisants pour s’inscrire.

Des retombées économiques majeures

Cet évènement exceptionnel l’est par la qualité, la beauté autant que la rareté du spectacle qu’il offre, mais il l’est aussi de par les retombées économiques qu’il engendre. En 2023, l’organisation prévoit plus de 40 millions d’euros de retombées directes, indirectes et induites pour la région.

Pour générer cette somme, le budget investi pour l’organisation se monte à plus de 3 millions d’euros.

Les retombées dites induites concernent l’économie engendrée par les entreprises et les partenaires présents lors de l’évènement. Les entreprises peuvent par exemple profiter de l’occasion pour signer de nouveaux contrats, inviter de nouveaux collaborateurs ou débuter de nouvelles négociations. Ce sont plus de 200 entreprises, collectivités et partenaires qui sont attendus pour cette édition.

On sait que, pour un évènement comme le Mondial Air Ballon, quand on envoie une centaine d’invitations, 80 à 90% des réponses sont positives.

Philippe BURON PILATRE, président fondateur du GEMAB

En ce qui concerne les retombées économiques indirectes, elles sont principalement dues aux médias et aux réseaux sociaux. Cet évènement au rayonnement mondial se retrouve dans les unes de journaux aux quatre coins du monde durant cette période. Aux Etats-Unis, en Chine ou même au Liban, le GEMAB fait parler de lui. Les images sur les réseaux sociaux voyagent quant-à-elles toute l’année, permettant à celles et ceux qui les découvrent de s’informer sur le territoire depuis lequel les montgolfières décollent.

Nouveauté cette année : le GEMAB fera son apparition sur TikTok, ce qui promet une nouvelle médiatisation importante dans le monde entier.

Enfin, les retombées directes concernent tout ce qui découle de l’évènement lui-même. Les pilotes et les visiteurs venant du monde entier engendrent d’importantes rentrées financières pour la restauration, l’hôtellerie et l’économie du tourisme. A 20 kilomètres à la ronde, ce sont plus de 20 000 nuitées qui sont enregistrées durant cette période.

Cédric GOUTH, président de la commission tourisme de la région Grand-Est, nous parle de l’impact très important du GEMAB sur le tourisme de la région :

Cette année, des changements sont à prévoir notamment au niveau des lignes de nuit. Le gonflage au gaz ne sera plus autorisé la nuit pour des raisons tout d’abord écologiques mais aussi pour des soucis de coût et d’augmentation du prix du gaz. Avec plus de 400 montgolfières à chaque édition, 130 à 150 tonnes de gaz sont utilisés.

Voici quelques autres chiffres permettant d’envisager l’ampleur du mondial air ballons : 25km de câble électrique, 4.000 rouleaux de papier toilette, 25.000 petits déjeuners et 21.840 viennoiseries servies aux pilotes et aux équipages…

Le montage du site débutera le 26 juin et prendra fin le 19 juillet. Toute cette organisation nécessite environ 150 semi-remorques et environ 200 personnes travaillant au montage. Des volontaires prendront ensuite le relais pour assurer le bon déroulement de l’événement.

Le 21 juillet se déroulera l’inauguration, en présence de Franck LEROY, à partir de 18h30. Le décollage de la grande ligne aura quant à lui lieu le 23 juillet, à 6h30, si la météo le permet. Là, l’envol de masse le plus important du Mondial Air Ballons rassemblera plus de 500 montgolfières au même moment dans le ciel lorrain.

Philippe BURON PILATRE, président fondateur du GEMAB, nous parle de cette 18ème édition et de son organisation :

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