Thierry HORY a officiellement lancé sa campagne pour les municipales de 2014 à Marly en annonçant, sans surprise, sa candidature le 31 janvier 2014.
Le maire sortant sollicite un second mandat, à la tête d’une liste de rassemblement, après avoir été officiellement investi par l’UMP en septembre 2013, et soutenu par l’UDI une semaine plus tôt, le tout à l’unanimité.
Entouré de Claire FRANCFORT (membre du bureau de l’UDI et proche de Jean-Louis BORLOO), de Jean-Paul SCHAUB (élu en 1983 avec Raymond JOLY, puis en 1995 avec Gilbert JANSEM), et d’une partie de ses conseillers municipaux actuels, Thierry HORY a présenté son bilan, et les grands axes du projet de sa liste « Ensemble pour Marly ».
La liste, qui sera dévoilée entièrement dans le 24 février prochain, comporte environ deux tiers de nouveaux visages (comparés à l’équipe en place), parmi lesquels d’anciens élus ou de candidats de 2008, et des marliens issus de la société civile.
Le bilan
Thierry HORY a bien entendu fait le bilan des 6 années de son premier mandat. Un mandat débuté dans des conditions difficiles, mais qu’il considère comme plutôt positif au terme de cette période, compte tenu d’un contexte de départ pas évident.
Ainsi, le nouveau maire a du faire face à l’annonce de la fermeture de la BA 128. Une annonce survenue 6 mois à peine après les élections qui l’ont conduit à la tête de la ville.
Ce à quoi s’est ajoutée l’annonce, par le Conseil Général de la Moselle, de la possibilité de fermeture du collège de la Louvière. Fermeture finalement évitée, après que l’équipe municipale de Thierry HORY ait bataillé pour conserver le collège, et obtenir en plus, des investissements pour le collège Mermoz situé à Frescaty.
Toujours au chapitre du bilan, Thierry HORY a pointé du doigt un certain nombre de réussites pour Marly, citant pêle-mêle : l’arrivée de la fibre, la construction de la nouvelle salle du NEC, l’amélioration de la présence de la police municipale, l’arrivée de résidences seniors, une 3ème fleur au concours des villes et villages fleuris, le lancement de Marly sur les réseaux sociaux, l’arrivée de nouvelles enseignes sur la ZAC Bellefontaine, ou encore la mise en place des 7 comités de quartiers bénévoles.
Thierry HORY met en avant la bonne note (20/20) obtenue pour la gestion financière de la ville, qualifiée de « rigoureuse« . Une gestion qui permet au maire sortant de présenter un endettement de la ville (à 7 million d’euros) inférieur à celui de 2008 à son arrivée (7,5 million d’euros).
Du côté de la démographie, alors que la ville de Marly avait vu son nombre d’habitants baisser de 2005 à 2009, celui-ci est reparti à la hausse. D’ici à 2016, la ville devrait repasser au-dessus de la barre des 10.000 habitants.
Du côté du taux d’imposition, le maire sortant annonce que la part communale est en légère baisse : de 13,79% (en 2007) à 13,64% (en 2013) sur la taxe d’habitation, et de 12,81% (en 2007) à 12,67% (en 2013) pour la taxe foncière. Cette baisse s’est déroulée dans un contexte de hausse globale des charges des collectivités partout en France.
Thierry HORY présente donc un bilan plutôt positif, même s’il reconnaît que tout n’est pas parfait, et que des progrès sont encore possibles.
Le projet
Le programme complet de la liste « Ensemble pour Marly » n’a pas encore été dévoilé.
Néanmoins, en plus de la poursuite du travail et des efforts réalisés au cours de son premier mandat, Thierry HORY a levé le voile sur certains axes importants de ce programme, ils sont au nombre de quatre :
- l’évolution des services au citoyens
- l’amélioration des conditions liées à la scolarité
- la sécurité
- le suivi rapproché du projet de reconversion de la BA 128
Depuis septembre 2013, le maire sortant a constitué 4 groupes de travail. Leur mission : faire le bilan, analyser les résultats et faire des propositions pour l’avenir sur les sujets suivants :
- la politique de la ville (cadre de vie, sécurité, …)
- l’attractivité (culture, sports, associations)
- l’humain, la solidarité et l’enfance
- le développement économique
Une démarche structurée, nourrie par les résultats obtenus après 6 années de mandat, mais aussi sur les remontées d’informations par les comités de quartiers ouverts à tous les habitants.
