les 15,16 et 17 mai, l’Opéra-Théâtre de Metz propose un Ballet fantastique : » Giselle, ou les WIllis » d’Adolphe Adam.
Horaires
Vendredi 15 mai à 20h30
Samedi 16 mai à 20h30
Dimanche 17 mai à 15h00
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Le Ballet
Giselle, ou les Wilis (1841),
Ballet d’Adolph Adam sur un livret de Théophile Gautier.
Chorégraphie originale de Jean Coralli et Jules Perrot.
Crée en 1841 à l’Opéra de Paris, Giselle est inspirée de la Légende des Wilis, ces fiancées mortes la veille de leurs noces et qui entrainent leurs fiancés dans des danses mortelles une fois la nuit tombée.
Giselle, jeune paysanne, aime Albrecht qui lui a juré fidélité. Elle danse en son honneur, oubliant les remontrances de sa mère qui lui rappelle l’histoire des Wilis.
Amoureux de Giselle, le garde-chasse Hilarion découvre qu’Albrecht n’est autre que le duc de Silésie, fiancé à la fille du duc de Courlande. Devant tous il révèle l’identité de son rival. Giselle en perd la raison et s’effondre sans vie.
Venus tour à tour se recueillir le soir, sur la tombe de Giselle, Hilarion et Albrecht sont la proie des Wilis et de leur reine, l’implacable Myrtha, qui les condamne à danser jusqu’à la mort.
Sortant de sa tombe, Giselle, nouvelle Wili, tente en vain d’intervenir. Albrecht ne sera sauvé que par les premières lueurs de l’aube qui font rentrer les Willis dans leurs tombes…
Adolph Adam
Adolphe Adam est le fils du célèbre compositeur, pianiste et professeur de piano au conservatoire Jean-Louis Adam (1758-1848) à qui l’on doit une Méthode du piano et qui est considéré comme le fondateur de l’école Française de piano.
C’est avec Henri Lemoise qu’Adolphe Adam étudie le piano. Il entre au conservatoire de Paris en 1820.
Vers 1823, il commence à composer des chansons pour des vaudevilles Parisiens. C’est cette même année qu’il entre au Théâtre du Gymnase comme musicien.
Fort de son talent et de son expérience grandissante, il concourt en 1824 pour le prix de Rome qu’il obtient avec une mention.
C’est suite à cela que Boieldieu lui destine une partie du travail de préparation de son opéra « La Dame Blanche« . Adam en fera aussi une transcription pour piano.
Sa première œuvre personnelle, il la crée le 9 février 1829 : Pierre et Catherine sera programmé pour 80 représentation à l’Opéra-Comique de Paris. Un réel succès.
Consécration, il entre à l’Académie au fauteuil numéro 4 de l’académie des beaux-arts, en composition musicale.
Malheureusement, suite à une querelle avec le nouveau directeur de l’Opéra-Comique, il se voit refuser ses programmations à partir de 1847.
C’est à ce moment qu’il crée son propre Théâtre lyrique, l’Opéra-National, le 15 novembre 1847 qui fermera vite ses portes lors de la révolution de 1848
Ruiné et couvert de dettes, ses droits sont retenus et il se lance alors dans le journalisme pour plusieurs journaux comme « Le Constitutionnel » et « L’Assemblée Nationale ». Il réussit ensuite à obtenir une place de professeur de piano au conservatoire.
Bien qu’Adam ne fût plus endetté en 1853, il continua d’exercer ces tâches jusqu’à sa mort, quelques jours après la création aux Bouffes-Parisiens de son opérette, Les Pantins de Violette.
Sources : Opéra-Théatre de Metz Métropole, musicologie.org, Wikipédia.
