La métropole de Metz a présenté à la presse ce mardi 21 janvier 2025 les premiers éléments de la Serpentine, la structure métallique couvrant les rues Serpenoise et Ladoucette. Sa forme doit rappeler le Graoully, le célèbre monstre messin, aux formes reptiliennes, parfois décrit comme un dragon, d’autres fois comme un serpent.
Reposant sur un nouveau pavage, installé l’année dernière, la Serpentine doit contribuer à l’embellissement de la rue et aider à redynamiser le centre-ville de Metz. L’objectif de la collectivité est de créer un cheminement végétalisé et ludique. La structure comportera 12 îlots végétalisés et des « alcôves sonores » où il sera possible d’écouter des légendes locales. Le soir, des jeux de lumière viendront créer une atmosphère plaisante pour tenter de faire de cette artère un lieu de vie et non une simple allée de passage.
François GROSDIDIER, président de la métropole de Metz, était présent pour assister aux travaux. « La Serpentine vient couronner la requalification et la rénovation de la rue Serpenoise, une rue commerçante aussi connue en France que l’avenue Montaigne à Paris ou la rue Sainte-Catherine à Bordeaux, mais qui était complètement dégradée », a-t-il expliqué à notre micro.
Retrouvez ici son intervention sur le rôle de la Serpentine, le coût des travaux et l’avenir de la rue Serpenoise :
Un investissement dénoncé par la gauche
Jérémy ROQUES, conseiller métropolitain et figure de l’opposition de gauche dénonçait, à l’occasion du dernier conseil communautaire, le coût de la Serpentine et des travaux d’embellissement des rues Serpenoise/Ladoucette. Un projet dont « le budget continue de déraper, atteignant maintenant presque 5,5 millions d’euros au total, entre la ville et la métropole », expliquait alors le président du groupe Unis pour Metz. Son intervention est à retrouver en cliquant ici.
Interrogé, François GROSDIDIER a répondu aux critiques en défendant sa politique :
« L’opposition critique le coût, alors qu’elle-même avait procédé à des rénovations par le passé, mais de manière peu esthétique et non durable. Cette fois, nous avons choisi des matériaux résistants et nous avons également refait entièrement les réseaux souterrains, ce qui était repoussé depuis trop longtemps. »
François GROSDIDIER, maire de Metz et président de la métropole de Metz
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