Culture & spectacles

NJP : jeudi et vendredi, des groupes moins connus et pourtant ! (photos)

Cette fin de semaine était placée sous le signe de la (re)découverte. Des groupes quasi-inconnus, tels The Red Hot Louisiana Band, Andy McKee et son Guitar Masters ou encore la légende vivante de la soul, Lee Fields

La Salle Poirel, accueillait ce jeudi, un groupe méconnu mais extravagant, The Red Hot Louisiana Band. Emmené par Clifton Junior Chenier et son accordéon, le collectif de la Nouvelle Orléans a composé dans un étrange registre, le Zydeco, un mélange de blues, de funk et de musiques créoles.

Ce mélange droit sorti de la Nouvelle Orléans a littéralement soulevé la salle. Ne s’épargnant aucun effort, les membres du groupe ont sillonné les allées instruments en bandoulière afin de faire profiter le public d’un spectacle chaleureux et intime.

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La seconde partie de soirée est entièrement dédiée à la guitare et sa technique. Andy McKee, accompagné de Preston Reed et Antoine Dufour, ont livré un set digne des plus grands guitaristes de l’histoire.

Développant chacun une partition pour s’échauffer les phalanges, les trois guitaristes ont finalement combiné leurs efforts pour émerveiller le public nancéien par leur maîtrise de l’instrument. Impressionnant de virtuosité, les trois compères ont provoqués l’enthousiasme général au terme de leur show.

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 Vendredi, de retour au chapiteau

Trois concerts pour une affiche tonitruante. En guise d’ouvreuse, Mélody Gardot a dévoilé son nouveau spectacle. Irréprochable, la jeune femme d’à peine 25 ans a brouillé les pistes en développant un registre opposé au jazz qui l’a fait connaître.

Une fois le Chapiteau débarrassé des quelques centaines de chaises disposées pour l’occasion, The Headhunters font leur entrée. Le groupe emblématique du jazz des années 70 fait sensation. Développant un jazz mêlé de funk, les cinq compères chauffent l’ambiance et la température monte sous le chapiteau.

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Arrive enfin Lee Fields and The Expressions, véritable icône de la soul 70’s. Lee Fields est la redécouverte de ce festival, ce soulman de soixante ans a mis tout le monde d’accord. Musiciens impeccables, choristes sexy, tous les ingrédients sont réunis pour enflammer l’assemblée au son de la voix éraillée du vieux briscard. L’alchimie ne tarde pas à prendre, toute la salle vibre et se laisse emporter par les morceaux dignes des plus grandes heures et des plus grands artistes de la soul.

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En guise de prochain article, les derniers concerts et le bilan du festival commenté par ses organisateurs.

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